Nous l’avons déjà dit ce matin : le débat sur la loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 surpasse en comique et en drolatique le débat sur le budget de l’État, pourtant cocasse. Clou du spectacle : la retraite à 62 ans, voire à 60 ans, annoncée de toutes parts comme le souhait du peuple, sa boussole, son obsession, qu’un régime parlementaire aux abois se doit de restaurer sous peine de violer les principes fondamentaux de la démocratie. Problème : alors que moults partis avaient affirmé que le détricotage de la réforme Macron (portant l’âge de départ à 64 ans) était leur credo, on ne voit pas grand chose venir. En particulier, quelle est la position du Rassemblement National sur le sujet ? Mystère et boule de gomme…
Nous avons souligné les délires qui entourent le débat en commission des affaires sociales (à laquelle n’appartient pas Jean-Philippe Tanguy, “l’économiste” du RN, que nous figurons ci-dessus) sur le budget de la sécurité sociale. Reste une inconnue : les partis d’opposition se ligueront-ils, comme ils l’avaient promis, pour détricoter la réforme Macron des retraites portant l’âge de départ à 64 ans ? De toutes parts, depuis l’extrême gauche jusqu’à l’extrême droite, beaucoup avaient dénoncé cette réforme injuste. Chiche donc ! La loi de financement de la sécurité sociale est l’occasion de passer des intentions à l’action.
Sauf que… visiblement, les refus d’obstacle se multiplient chez les parlementaires qui, il y a quelques semaines encore, martelaient leur détermination à restaurer la justice sociale dans notre pays. Ainsi, alors que les prévisions de dépenses et de recettes posées par la loi de financement de la sécurité sociale ont été sans vergogne supprimées par la commission parlementaire qui les examinaient, aucune majorité ne s’est dégagée pour passer à l’acte sur la réforme des retraites.
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