Après l’Idaho, ou l’agence régionale de santé publique du sud-ouest a interdit la distribution de vaccin Covid-19 dans 6 comtés. Le Texas, la Floride et le Michigan souhaitent également mettre fin à leur programme de vaccination anti- COVID-19, malgré les recommandations des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Une situation qui montre davantage la perte de confiance des Américains envers les agences de santé publiques et des injections COVID.
Pendant les trois années de pandémie, des millions d’américains ont accepté de se faire vacciner contre le Covid-19. Nombreux l’ont fait par obligation afin de pouvoir continuer à travailler. . L’obligation vaccinale, la version américaine du pass sanitaire, reste un sujet à controverse. Elle a provoqué un tollé notamment dans l’opposition républicaine
La Floride : mise en Garde Contre les Boosters
Le département de la Santé de Floride a pris position contre les rappels de vaccins COVID-19 en publiant un communiqué intitulé « Guides mis à jour pour les boosters de la COVID-19 pour la saison automne et hiver 2024-2025 ».
Le chirurgien général de Floride, le Dr Joseph Ladapo, a conseillé aux résidents d’éviter les vaccins à ARNm, arguant que le plus récent rappel avait été approuvé sans données d’essais cliniques sur l’homme. Le communiqué souligne le manque de preuves suffisantes concernant la sécurité et l’efficacité des vaccins, exacerbant ainsi la méfiance envers les recommandations fédérales.
Le Texas : limitation des fonds pour la promotion des vaccins
Au Texas, une législation a été adoptée pour interdire l’utilisation des fonds de l’État dans la promotion des vaccins COVID-19. L’article II, Rider 40, du projet de loi 1, stipule qu’aucun budget alloué au Département des services de santé ne pourra être utilisé à des fins de publicité sur la vaccination durant la période biennale 2024-2025. Cette mesure reflète une volonté claire de l’État de se distancer des campagnes pro-vaccination fédérales.
Michigan : rejet de subventions pour la santé publique
Le comté d’Ottawa, au Michigan, a rejeté une subvention de 900 000 dollars destinée à répondre aux urgences de santé publique, affirmant que l’argent aurait soutenu des efforts liés à la COVID-19. Joe Moss, président du conseil d’administration, a déclaré son opposition ferme à l’acceptation de financements associés à la pandémie.
Par ailleurs, Lisa Domski, cas que nous avons évoqué, une résidente du Michigan, a récemment obtenu plus de 12 millions de dollars de dommages et intérêts après avoir été licenciée pour avoir refusé la vaccination pour des raisons religieuses. Cette affaire souligne l’impact juridique de la discrimination liée aux exemptions vaccinales.
Les raisons de cette opposition à la vaccination
Les notes de la réunion du conseil d’administration de l’Idaho ont révélé une capture d’écran d’un e-mail émanant de deux « citoyens concernés », dont Judy et Ben Call. Le courrier avait pour objet « Dites NON aux vaccins Covid ». « Le vaccin contre le Covid n’a-t-il pas fait assez de dégâts ? », « S’il vous plaît, ne continuez pas à infliger cela à nos enfants. Le CDC a tort et nous en avons assez de leurs politiques égoïstes ». Ces phrases faisaient partie du contenu du courrier. A priori, le Conseil d’administration a pris sa décision en se basant sur les effets indésirables des vaccins Covid.
Le ministère de la Santé de Floride a en revanche indiqué dans un communiqué que les derniers vaccins mis à jour ont été approuvés « en l’absence de données d’essais cliniques spécifiques au rappel réalisés sur l’homme ». Il émet donc un doute sur l’efficacité et la sécurité des injections. Pour le Texas, l’arrêt de la promotion des vaccinations contre le Covid-19 est lié au manque de fonds.
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