Le Premier ministre israélien a beau jouer l’énergie et la maîtrise sur les événements dans son discours du 26 novembre 2024, il ne peut pas dissimuler la défaite stratégique de Tsahal contre le Hezbollah. Deux mois après l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah, et d’une partie de l’état-major du mouvement combattant chiite libanais, une comparaison avec l’offensive de 2006 montre que l’armée israélienne n’a pas pu avancer plus que durant la campagne d’il y a dix-huit ans, considérée comme une défaite. Petit à petit la vérité se fait jour: c’est Israël, et non le Hezbollah, qui était pressé d’arriver à un cessez-le-feu.
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