Le Premier ministre israélien a beau jouer l’énergie et la maîtrise sur les événements dans son discours du 26 novembre 2024, il ne peut pas dissimuler la défaite stratégique de Tsahal contre le Hezbollah. Deux mois après l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Nasrallah, et d’une partie de l’état-major du mouvement combattant chiite libanais, une comparaison avec l’offensive de 2006 montre que l’armée israélienne n’a pas pu avancer plus que durant la campagne d’il y a dix-huit ans, considérée comme une défaite. Petit à petit la vérité se fait jour: c’est Israël, et non le Hezbollah, qui était pressé d’arriver à un cessez-le-feu.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Enfin de bonnes nouvelles !
En référence, cet article de T. Meyssan du 6 septembre 2006: https://www.voltairenet.org/article143328.html
» Le plan d’attaque a été conçu de concert par les états-majors états-unien et israélien. Le Pentagone a imposé la technique du Shock and Awe dans le cadre, classique pour Tsahal, du Blitzkrieg.
Pour les généraux états-uniens, le moment était venu de faire la démonstration du « Pouvoir aérien ». Depuis les années 30, l’armée de l’air tente de démontrer qu’un bombardement aérien massif peut suffire à contraindre un ennemi à se rendre, sans combats au sol. Il conviendrait pour cela de faire tomber un déluge de feu qui plongerait l’ennemi dans un état d’hébétude. Cette théorie a été mise en pratique sans succès par les États-Unis un peu partout dans le monde depuis 60 ans. Cette fois, l’idée était que la destruction systématique et complète de toutes les villes du Sud-Liban pousserait les Libanais à se révolter contre la dictature du Hezbollah et à acclamer la famille Hariri… »
Même problématique, même stratégie, même échec.
on aimerait bien connaître les pertes réelles de Tsahal depuis le plus d’un an…