Nous ne pardonnerons pas l’abandon des Palestiniens de Gaza par la caste

Nous ne pardonnerons pas l’abandon des Palestiniens de Gaza par la caste


Partager cet article

Chaque jour nous parviennent des images d’une tristesse infinie sur les souffrances des Palestiniens de Gaza. Je suis tombé avant-hier sur cette vidéo d’un enfant frissonnant à Gaza où il venait de pleuvoir abondamment et où la température était momentanément tombée en-dessous de 10°C. Aucun doute: le comportement de la caste parisienne, complice ou indifférente à ce qu’Aymeric Caron appelle justement « le génocide en direct », n’est pas pardonnable. Nous ne pardonnerons pas!

Barefoot on the muddy wet ground, Palestinian child shivers in cold in front of his family’s tent in Gaza. pic.twitter.com/PpqgliSl16

— TIMES OF GAZA (@Timesofgaza) January 1, 2025

Nous ne pardonnerons jamais à Emmanuel Macron, ni à ses premiers ministres, ni à tous ces politiques qui ont détourné les yeux du traitement infligé par l’armée israélienne aux Palestiniens de Gaza – quand ils ne l’ont pas légitimé.

Nous ne pardonnerons rien à ces journalistes qui n’ont rien dit quand 200 journalistes étaient assassinés par Tsahal à Gaza.

Nous ne pardonnerons rien aux intellectuels qui sont restés silencieux devant le génocide en direct des Palestiniens de Gaza – quand ils ne l’ont pas justifié.

Il en va de l’honneur et de l’avenir de la France

Nous ne pardonnerons rien parce qu’il en va de l’honneur de la France.

Nous ne pardonnerons rien parce qu’il en va de l’avenir de notre nation.

Tous ceux qui soutiennent, applaudissent ou ignorent le massacre de Gaza; tous ceux qui laissent détruire le Liban; tous ceux qui sont prêts à abandonner les Syriens à des épurations et massacres de toute sorte, sont des gens qui ne détestent pas seulement le peuple palestinien, le peuple libanais, le peuple syrien. Ils détestent tous les peuples qui veulent vivre libres et en paix avec leurs voisins.

Le génocide des Palestiniens de Gaza est un des volets du « Great Reset »

Gouvernants, parlementaires, marchands d’armes, plumitifs de toutes sortes qui soutiennent les guerres menées par Netanyahou pour la réalisation du « Grand Israël » nous révèlent leur soumission à une tyrannie occidentale qui rêve de remplacer les Francais par des bataillons d’individus interchangeables.

Une classe des seigneurs auto-proclamés dominerait sur des ilotes, qui ne contesteraient plus les ordres qu’on leur donne – sous peine d’être éliminés, socialement ou physiquement. Le sort des Palestiniens aujourd’hui préfigure, pour ceux qui savent voir, celui qui sera réservé à tout peuple résistant à la tyrannie occidentale si nous laissons faire.

L’immense tragédie qui se déroule sous nos yeux a une seule vertu. Elle nous permet de voir qui aime la France et son histoire. Elle nous permet de compter ceux qui veulent encore qu’elle ait un avenir. Elle permet d’identifier ceux qui aiment la liberté et l’humanité.


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Libérons le capitalisme de l’Etat pour sauver la liberté!

Libérons le capitalisme de l’Etat pour sauver la liberté!

Le diagnostic dressé en février 2023 par Martin Wolf, célèbre éditorialiste au Financial Times,dans The Crisis of Democratic Capitalism, est d’une lucidité brutale, mais il se trompe de coupable : oui, le mariage entre capitalisme et démocratie bat de l'aile ; oui, les classes moyennes se sentent trahies par la mondialisation ; mais non, le capitalisme n’est pas intrinsèquement responsable de cette dérive vers l’autoritarisme. Ce qui tue la démocratie libérale aujourd'hui, ce n'est pas l'excès


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


CDS

CDS

La loi spéciale ou l'autopsie du "cadavre exquis" gaulliste

La loi spéciale ou l'autopsie du "cadavre exquis" gaulliste

Il aura fallu attendre l'hiver 2025 pour que la fiction juridique de la Ve République s'effondre enfin sous le poids de sa propre obsolescence. Le spectacle tragi-comique auquel nous assistons — ce rejet du budget, cette valse des Premiers ministres (Barnier, Bayrou, Lecornu) et ce recours humiliant à la "loi spéciale" — n'est pas une crise. C'est une clarification. C'est la preuve définitive que le logiciel du "parlementarisme rationalisé", conçu en 1958 pour museler la représentation natio


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Ukraine, Mercosur, fédéralisme : l'UE revient à la case départ, par Elise Rochefort

Ukraine, Mercosur, fédéralisme : l'UE revient à la case départ, par Elise Rochefort

Si les sommets de décembre sont traditionnellement ceux des bilans, celui qui vient de s'achever sous la houlette d'António Costa (son premier "vrai" grand oral d'hiver) a surtout ressemblé à une veillée d'armes budgétaire et géopolitique. Le document final, sobrement intitulé « Conclusions », se lit moins comme une liste de cadeaux de Noël que comme un inventaire lucide des défis qui attendent l'Union en 2026. Attention aux 3 sujets mortifères du Conseil européen, par Thibault de VarenneAutou


Rédaction

Rédaction