Les barbares sont dans la place: ce que nous dit l’inculture d’un Laurent Wauquiez

Les barbares sont dans la place: ce que nous dit l’inculture d’un Laurent Wauquiez


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Je reviens sur la vidéo stupéfiante d’un extrait du discours de Wauquiez prononcé en réponse à la déclaration de politique générale de François Bayrou. Le député se lance dans une diatribe contre « les extrêmes », à la fois méchante et ….stupide, puisqu’il enchaîne les bourdes sur l’histoire romaine. Le camarade Wauquiez est fier d’avoir enchaîné les concours prestigieux. Comme, à 49 ans, on ne peut le soupçonner de partager les soucis de santé de Joe Biden, l’inculture de la « bête à concours » jette un jour étonnant sur le décalage qui caractérise notre milieu dirigeant: le diplôme n’y est plus une garantie; bien au contraire, il ne reste du parchemin que l’arrogance qu’elle confère, tandis que nos dirigeants sont vulnérables à toutes les manipulations puisqu’ils n’ont plus la culture générale qui les défendrait contre les idées folles. Wauquiez est, comme Macron, une victime de la réforme Haby de l’Education Nationale, celle qui a cassé l’enseignement de l’histoire.

Instabilité gouvernementale : @laurentwauquiez compare la période actuelle au Vème siècle, celui de la "chute de l'Empire romain". "Vous jouez assez bien le rôle de Brutus", dit-il à "ceux qui sont incapables de respecter la démocratie", "ceux qui font les pitres sur les bancs". pic.twitter.com/rbbPxt7TFF

— LCP (@LCP) January 14, 2025

Libérons le capitalisme de l’Etat pour sauver la liberté!

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Le diagnostic dressé en février 2023 par Martin Wolf, célèbre éditorialiste au Financial Times,dans The Crisis of Democratic Capitalism, est d’une lucidité brutale, mais il se trompe de coupable : oui, le mariage entre capitalisme et démocratie bat de l'aile ; oui, les classes moyennes se sentent trahies par la mondialisation ; mais non, le capitalisme n’est pas intrinsèquement responsable de cette dérive vers l’autoritarisme. Ce qui tue la démocratie libérale aujourd'hui, ce n'est pas l'excès


FLORENT MACHABERT

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Éric Verhaeghe

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Si les sommets de décembre sont traditionnellement ceux des bilans, celui qui vient de s'achever sous la houlette d'António Costa (son premier "vrai" grand oral d'hiver) a surtout ressemblé à une veillée d'armes budgétaire et géopolitique. Le document final, sobrement intitulé « Conclusions », se lit moins comme une liste de cadeaux de Noël que comme un inventaire lucide des défis qui attendent l'Union en 2026. Attention aux 3 sujets mortifères du Conseil européen, par Thibault de VarenneAutou


Rédaction

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