Pour garder son fauteuil doré, Bayrou bat en retraite… et brade les bijoux de famille

L’implosion en cours de la Vè République est un spectacle décevant : on s’attendait à un feu d’artifice, et on a seulement une mauvaise émission de très mauvaise téléréalité. Dans la séquence actuelle, ce ne sont pas les Ch’tis à Marseille, mais les Béarnais à Paris, et le narratif est aussi ennuyeux qu’inquiétant. Après avoir tenté de rouler la gauche dans la farine, avec un sourire de maquignon jusqu’aux oreilles, Bayrou, qui prétendait être le seul à pouvoir sauver le régime et faire l’union, en est réduit, pour sauver son fauteuil, sa voiture de fonction et sa popote, à brader les derniers bijoux de famille que Martine Aubry n’avait pas dilapidés. Ce pays sera à ramasser à la petite cuillère lorsque Bayrou subira la censure de l’Assemblée.
