Meyssan : « Vivre en exil ou mourir sur sa terre, le douloureux dilemme palestinien »

Meyssan : « Vivre en exil ou mourir sur sa terre, le douloureux dilemme palestinien »


Partager cet article

Thierry Meyssan a tenu des propos controversés, la semaine dernière, dans notre « trilatérale », sur les solutions à apporter à la crise de Gaza. J’ai voulu lui faire préciser sa vision, notamment sur la « oralité » d’un choix consistant à fuir sa terre. Dans cet exercice délicat, Thierry Meyssan apporte un éclairage malaisant mais nécessaire sur le dilemme moral qui se pose désormais aux dirigeants palestiniens.

Décidément, en moins d’un mois, Donald Trump aura profondément changé la donne dans le monde, y compris dans l’approche même des problèmes. C’est le cas à Gaza, ou son abandon apparent d’une solution à deux Etats, et sa proposition de déplacer la population palestinienne, oblige chacun à se positionner autrement.

Dans la pratique, les Palestiniens comprennent désormais qu’il n’y aura pas d’Etat pour eux sans une lutte destructrice dont ils paient déjà le prix depuis longtemps. Cette lutte a-t-elle un avenir ?

La question mérite d’être posée ne serait-ce que d’un point de vue « intime » : être parent en Palestine consiste aussi à mettre la vie de ses enfants en jeu pour défendre pour défendre un projet politique très incertain. Politiquement, être dirigeant palestinien, c’est aussi devoir choisir entre une saignée meurtrière dans son peuple pour espérer la liberté, ou survivre dans le deuil d’un Etat indépendant, mais en offrant l’espérance d’un sort individuel meilleur.

Thierry Meyssan nous donne son analyse de ce dilemme…


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Carnage de Zamzam : l’ONU condamne… avec huit mois de retard et zéro sanction

Carnage de Zamzam : l’ONU condamne… avec huit mois de retard et zéro sanction

Un rapport de l’ONU documente le massacre en avril de plus de 1 000 civils au Darfour par les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Pendant trois jours en avril, les FSR ont transformé le camp de déplacés de Zamzam en abattoir. Exécutions sommaires, viols systématiques, pillages : une violence brute, décomplexée, exercée contre une population civile désarmée. Ce carnage est le symptôme d’un effondrement politique total. Le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany

Surfacturation dans les achats publics: le « bon prix », une découverte récente pour l’Etat

Surfacturation dans les achats publics: le « bon prix », une découverte récente pour l’Etat

La nouvelle a de quoi laisser perplexe. Le ministre délégué à la Fonction publique, David Amiel, présente comme une révolution un dispositif d’« alerte prix » pour traquer les surfacturations dans les achats des mairies, hôpitaux ou écoles. L’objectif : obliger les centrales d’achats publiques, comme l’UgAP, à s’aligner si un fonctionnaire trouve moins cher ailleurs. Une mesure présentée comme une traque au gaspillage, mais qui ressemble surtout à un constat d’échec de la centralisation étatique


Rédaction

Rédaction

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


CDS

CDS

Adhésion de l'Ukraine à l'OTAN: quand Zelensky parie sur le décès de Trump

Adhésion de l'Ukraine à l'OTAN: quand Zelensky parie sur le décès de Trump

En marge d'un Conseil européen majeur pour le soutien financier de l’Ukraine , Volodymyr Zelensky a tenu des propos controversés. En évoquant le fait que « le monde change, certains vivent, d’autres meurent », le président ukrainien a semblé lier l’avenir de l’Ukraine dans l’OTAN à un changement de leadership politique à Washington, à savoir la mort de Donald Trump. Une déclaration lourde de sous-entendus. Dans un discours prononcé le 18 décembre 2025 devant le Conseil européen à Bruxelles, le


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany