Reisner : « La démocratie libérale selon l’UE s’achève à Bucarest »

Donc le candidat en tête de l’élection présidentielle roumaine organisée à l’automne et finalement annulée et reportée en mai 2025, est déclaré inéligible quelques semaines avant le nouveau scrutin. L’affaire est rondement menée : ce candidat « souverainiste », jugé pro-Poutine, est accusé de délits sortis de derrière les fagots et exclu du jeu démocratique. Ulrike Reisner nous explique le dessous de cette affaire, qui pose la question des limites démocratiques dans l’UE dominée par la caste.
Calin Georgescu, candidat favori à la présidentielle roumaine, mais considéré comme pro-russe, est donc exclu du jeu démocratique pour les prochaines élections. La peur était trop forte de voir un « ami de Poutine » prendre démocratiquement la tête d’un Etat devenu extrêmement stratégique pour l’Etat, puisque doté d’un large accès à la Mer Noire et mitoyen de l’Ukraine.
Comment expliquer un coup d’Etat aussi flagrant, qui laisse à penser que la France pourrait connaître une situation de ce genre avec Marine Le Pen ? Ulrike Reisner nous explique en détail les enjeux qui tournent autour de la Roumanie d’aujourd’hui.
Nous touchons ici aux limites de ce que l’UE appelle la « démocratie libérale », désormais placée sous haute surveillance de la caste pour éviter qu’elle ne lui échappe…
Pour mémoire, nous replaçons ici une carte de la Roumanie :

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