Un figuier stérile : le christianisme à l’ère du génocide, par Myriam Charabaty

Un figuier stérile : le christianisme à l’ère du génocide, par Myriam Charabaty


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Le christianisme en Occident s’est-il coupé de ses racines ? C’est la question qui surgit à la lecture de ce texte vibrant de Myriam Charabaty. Au Courrier des Stratèges, nous avons dénoncé dès le mois d’octobre 2023 l’imposture de tous ceux qui invoquent un « combat judéo-chrétien pour la civilisation ». Mais il ne suffit pas de démaquer une imposture; il faut écouter les voix authentiques. L’auteur du texte, que nous mettons à la disposition de nos lecteurs avec son accord, nous propose une lecture historique et théologique à la fois des événements. Quand elle invoque la « guerre juste » et le « droit à la résistance », elle se réfère à la tradition chrétienne la plus authentique – mais autant dire qu’elle fera peur à certains chrétiens pleins de bonnes intentions mais qui confondent charité chrétienne et faiblesse face aux puissants. Ce que nous explique l’auteur, c’est qu’il existe une alliance naturelle, au Proche-Orient, entre chrétiens et musulmans fidèles à leurs racines – à l’opposé du discours dominant chez les bien-pensants du conservatisme français.  Myriam Charabaty construit son texte sur un célèbre épisode de l’Evangile, celui du Christ maudissant un « figuier stérile » au lendemain de son entrée triomphale à Jérusalem. L’auteur s’adresse à la fois à ses frères chrétiens arabes et à nous chrétiens du couchant qui avons largement abandonné les Palestiniens, les Libanais, les Syriens, les Yéménites à la vindicte de l’Empire. Sommes-nous comme ce figuier stérile maudit par Jésus?

Beit Jala, en Palestine, le 11 avril 2025. (Milad Kassis)
Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

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C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


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Éric Verhaeghe

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Rédaction

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En cette période de fêtes, la générosité est de mise. Mais attention : entre le chèque glissé sous le sapin et le virement « coup de pouce », la frontière pour le fisc est parfois poreuse. Dès le 1er janvier 2026, les règlesse durcissent en effet avec une obligation de déclaration en ligne. Il est temps de mettre les points sur les "i" pour donner… sans se faire épingler. Pour tout abonnement d’un an au Courrier des Stratèges souscrit entre le vendredi 19 décembre 18h et le lundi 22 décembre 1


FLORENT MACHABERT

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