La société israélienne est rongée moralement par les massacres de Gaza. C’est ce qu’exprimait Orit Kamir, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem – établissement avec lequel elle a eu des relations tumultueuses, y luttant contre le harcèlement sexuel – dans un article paru il y a quelques jours dans Haaretz. Il y a ceux qui défendent Israël aveuglément et les pourfendeurs de « l’entité sioniste ». Mais bien peu se demandent ce que signifie la dynamique religieuse, morale, politique, sociale (dévoyée) actuellement à l’œuvre en Israël. Et son rapport avec la dynamique récente et plus ancienne de l’histoire occidentale.
