Comment la CGT est devenue l’antichambre du macronisme…

Comment la CGT est devenue l’antichambre du macronisme…


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Bien sûr, et officiellement, la CGT est un syndicat contestataire, plus ou moins anti-capitaliste (plus personne ne sait exactement ce que cela signifie), allergique à plein de choses que les macronistes adorent, etc. Et puis il y a la réalité profonde : celle qui dépasse la comédie du pouvoir et qui touche aux racines de la caste et de son système de domination. Il est important ici d’en montrer les connexions, et même les connivences, pour illustrer ce que nous pourrions appeler la soviétisation rampante du capitalisme français dans l’intérêt bien compris de quelques hiérarques cégétistes… et de nombreux hiérarques normies ! A commencer par les conflits d’intérêt de Marc Ferracci, témoin de mariage de Macron et ministre de l’Industrie. Sommes-nous sûrs qu’il n’existe pas aujourd’hui une grande mafia, qui commence du délégué CGT local qui veut éviter des licenciements dans son usine, jusqu’au sommet de l’Etat où sauver une usine se fait moyennant quelques arrangements ou quelques « commissions » qui pourraient ressembler de façon gênante à de la corruption mafieuse ? La mafia à bas bruit  serait-elle le substrat final du macronisme ?

Sur cette photo : Emmanuel Macron, Fabien Roussel, Pierre et Marc Ferracci
Retraites : l’échec perpétuel du "jardin à la Française"

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Demain, mercredi 12 novembre 2025, l’Assemblée Nationale s’apprête à accomplir un acte hautement symbolique : voter, dans le cadre du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026, la suspension de la réforme des retraites de 2023. Cet événement, qui peut sembler n'être qu'une manœuvre budgétaire initiée par le Premier ministre Sébastien Lecornu, est en réalité l'épilogue (provisoire) d'un fiasco politique majeur. Il clôt une décennie d'obstination réformatrice qui aura


Éric Verhaeghe

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Comme la France, la Belgique décrédibilise sa dette. Voici comment ! par Veerle Daens

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Qui est Veerle Daens, nouvelle chroniqueuse du Courrier ?

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Par quoi voulons-nous remplacer la démocratie représentative?

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Éric Verhaeghe

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