Ursula von der Leyen sauvée par Meloni: « trahison » ou bien « l’Italie d’abord »?

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Ursula von der Leyen a déjoué la motion de défiance déposée contre elle par des parlementaires européens pour l’opacité de ses relations avec l’entreprise Pfizer au moment de l’achat des vaccins COVID (affaire des SMS). Le résultat (360 contre 175) aurait pu être plus serré si Giorgia Meloni n’avait pas ordonné que les 24 députés de Fratelli d’Italia votent contre la motion. La défiance s’est installée au sein du groupe conservateur ECR, où 41 députés ont voté pour la motion. Et l’on voit se multiplier les voix qui accusent « la Meloni » de trahison. Cependant le refus de la gauche de voter pour un texte déposé par des députés « d’extrême-droite », rendait impossible la victoire de la motion. Il faut surtout comprendre que Giorgia Meloni a décidé en fonction des intérêts italiens. Il est grand temps qu’en France nous commencions à nous demander comment défendre efficacement les intérêts de notre pays en Europe.

PLFSS 2026 : l'art de la pyrotechnie parlementaire, par Vincent Clairmont

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L'adoption, samedi 8 novembre 2025, de la première partie du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 n'aura trompé personne au sein de l'Hémicycle. Le score étriqué de 176 voix pour contre 161 ne signe en rien une adhésion au projet du gouvernement, ni même une improbable lune de miel sur l'autel des finances sociales. Ce vote, fruit d'un calcul politique aussi cynique que nécessaire, est avant tout une manœuvre. Une partie de l'opposition, notamment le Parti


Rédaction

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Pourquoi votre stratégie Barbell est incomplète sans la bonne banque privée digitale

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L’année 2026 semble promise, comme les précédentes, à une volatilité extrême et à des chocs imprévisibles. Les modèles d'investissement classiques, qui misent sur la « diversification moyenne » et l’optimisation du risque au milieu du spectre, sont non seulement fragiles, mais destinés à être pulvérisés à l’occasion du prochain « cygne noir » que l'Histoire ne manquera pas de nous servir. Face à ce chaos qui se déploie sous nos yeux, nous vous avons présenté dimanche 2 novembre la seule philoso


FLORENT MACHABERT

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9/11 : quand un prof de Berkeley contestait le rôle de Cheney, par Thibault de Varenne

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Elise Rochefort a évoqué pour nous les controverses officielles sur l'emploi du temps de Dick Cheney le 11 septembre 2001. Peter Dale Scott, diplomate canadien devenu professeur à l'Université Berkeley, en Californie, a prétendu documenter le contexte de cette affaire explosive. Et voici les thèses qu'il a défendues, accompagnées de leurs critiques, bien entendu... Peter Dale Scott (né en 1929) représente une figure intellectuelle singulière et complexe dans le paysage académique nord-améri


Éric Verhaeghe

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Que faisait feu Dick Cheney le 11 septembre 2001 ? par Elise Rochefort

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Le 11 septembre 2001, le vice-Président de George W. Bush, Dick Cheney, décédé cette semaine, fait face seul ou presque au traumatisme du polyterrorisme qui frappe les USA. Mais qu'a-t-il fait au juste ? Près de vingt-cinq plus tard, voici le point des zones d'ombre et de controverse. L'analyse du rôle joué par le vice-président Richard "Dick" Cheney le 11 septembre 2001 est essentielle pour comprendre la réponse du gouvernement américain à la crise et l'évolution ultérieure de l'autorité e


Rédaction

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