Le gouvernement a publié hier un décret qui instaure l'obligation, pour un an, pour les communications électroniques, de conserver "les données de trafic et de localisation" des utilisateurs. Il s'agit du prolongement d'un dispositif prévu par un décret adopté l'an dernier. Sauf que... le décret précédent était pris dans le cadre de l'urgence, qui a disparu. Et le décret actuel invoque une bien mystérieuse "menace grave et actuelle contre la sécurité nationale" dont personne n'a entendu parler, et que personne n'a discuté. Voilà une mesure réglementaire purement et simplement illégale, que le cartel de la presse subventionnée s'est empressé de justifier, qui illustre la permanence du capitalisme de surveillance au-delà du COVID qui l'avait (imparfaitement) justifié.
Il faut parcourir avec gourmandise, dans le cartel de la presse subventionnée, la mésinformation qui circule sur le décret publié hier invoquant une « menace grave et actuelle contre la sécurité nationale » pour justifier l’archivage, pendant un an, des données de localisation électroniques. La feuille de propagande 20 Minutes a par exemple repris sans broncher les éléments de langage fournis par le gouvernement, ramenant la presse à son rôle de simple perroquet caractéristique de tous les régimes totalitaires :
Ce décret est pris « aux fins de la sauvegarde de la sécurité nationale », vu « la menace grave et actuelle » qui pèse contre elle, justifie le texte. Il renouvelle un dispositif mis en place en octobre 2021 par un précédent texte pour la même durée, et qui arrivait à expiration.
Voilà comment la presse subventionnée conçoit son rôle : répéter docilement les décrets sans même prendre le temps de les expliquer. Autant fusionner directement avec le service de presse du ministère de l’Intérieur.
Mésinformation officielle…
Pas de chance pour 20 Minutes, la vraie histoire n’est pas exactement celle racontée par le décret que le quotidien en ligne a scrupuleusement reproduit. On peut parler ici de mésinformation complète de la part des pisse-copies qui bâtonnent sans esprit critique les communiqués officiels.
Dans la pratique, tout part de la loi du 30 juillet 2021 relative à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, passée inaperçue dans le malström du passe sanitaire et de l’obligation vaccinale. Au passage, si certains cherchaient encore à comprendre l’utilité de moins en moins admise de ce passe, il leur suffit de compter les mesures scélérates qui ont été adoptées derrière le rideau de fumée de cette invention « intelligente et proportionnée », selon Macron, pour répondre à leurs interrogations sur le sens des choses…
Donc, l’article 17 de cette loi a prévu l’obligation, pour les opérateurs Internet, d’archiver les données d’identification des utilisateurs :
Pour des motifs tenant à la sauvegarde de la sécurité nationale, lorsqu’est constatée une menace grave, actuelle ou prévisible, contre cette dernière, le Premier ministre peut enjoindre par décret aux opérateurs de communications électroniques de conserver, pour une durée d’un an, certaines catégories de données de trafic, en complément de celles mentionnées au 3° du II bis, et de données de localisation précisées par décret en Conseil d’Etat.
C’est ce dispositif qui est actionné par le décret du 17 octobre 2022.
Le décret de 2021 invoquait l’urgence
Les initiés aux arcanes du droit public auront noté que le décret du 17 octobre 2022 évoque la « menace grave et actuelle contre la sécurité nationale » pour justifier la surveillance généralisée dont nous faisons l’objet, alors que le décret du 20 octobre 2021 ne mentionnait que l’urgence.
Stricto sensu, il n’y a donc pas de continuité réglementaire entre les deux décrets, même si nous avons tous bien compris que la seule chose qui compte, pour le pouvoir, c’est de continuer à surveiller Internet, quel qu’en soit le motif. Hier, c’était l’état d’urgence, aujourd’hui, c’est une menace grave et actuelle.
Comme le rappelle 20 Minutes, la sécurité nationale est le seul motif pour lequel la CEDH autorise cette très grave entorse aux libertés.
Donc, on l’invoque, cette menace.
La menace est-elle crédible ?
Reste que cette invocation pour ainsi dire religieuse de la sécurité nationale qui serait menacée gravement et actuellement paraît bien mal étayée en droit, et crée une véritable faiblesse dans le dispositif gouvernemental. Qui peut, en effet, préciser de quelle menace il s’agit ? Qui en a débattu ? Qui la contrôle ?
Tout se passe (avec le soutien du cartel des médias subventionnés, bien entendu) comme s’il suffisait de crier au loup pour justifier la pause de pièges à loups dans nos rues. Mais qui l’a vraiment vu ce loup ? à quoi ressemble-t-il ?
Le fait qu’aucun journaliste ne s’insurge contre cette parodie de démocratie est en soi l’aveu du terrible état de notre régime politique en pleine décomposition. D’ici là, on se demande bien quelle menace grave et actuelle pèse sur la sécurité nationale, qui justifie que le gouvernement ait un accès pendant un an à toutes les données de navigation des internautes.
Si l’ado attardé continue se s’exciter à propos de l’aide militaire à l’Ukraine, il risque de se recevoir dans la gueule un projectile lancé de Moscou.
Depuis le temps que le morveux trépigne de vanité, le pruneau Russe serait bien mérité !
« …une bien mystérieuse menace grave et actuelle contre la sécurité nationale… »
Ca n’a rien de mystérieux : cette menace c’est celle que fait peser sur la nation la présence d’un Young Global Larbin (donc traître) non-élu, au poste où il est le mieux placé pour détruire la France. (Mon Dieu que de circonvolutions pour éviter de donner des noms et ensuite être fiché S ou pire…)
« Young Global Larbin » : joli !
Je crains, Daniel38, que vous ne soyez sévèrement copié, plagié. Votre entrée au Larousse serait méritée. Fiché M, en quelque sorte…
Merci, en tout cas !
Macron et sa clique sont des fachos de la pire espèce, vivement qu’ils soient dessoudés de leurs piédestaux à la suite de la chute de dominos attendus après les Mid-terms. La tête de Manuel et de Joe aux sommets des deux États ne tiennent plus que par un fil.
Des pompiers pyromanes. On met le feu par la politique d’immigration provoquant razzias, viols, meurtres, attentats. On copine avec les Frères Musulmans pour s’attirer l’électorat aux élections et être dans les bonnes grâces des princes pétroliers et gaziers, tout en ne dénonçant pas les crimes commis contre les petites mains (5.000 morts sur les chantiers, du jamais vu) pour organiser la Coupe du Monde… Et on enferme les Français qui n’en peuvent plus de cet orwellisme monstrueux… Sont-ce encore des humains qui nous dirigent ou les algorithmes de Bill Gates ? Après la guerre civile qui vient, il sera grand temps d’écarter définitivement les élites consanguines issues des grandes écoles des lieux de pouvoir par la loi. Le pouvoir politique doit revenir au peuple et à son assemblée élue.
Parce que la dérive totalitaire est toujours de type bureaucratique ou technocratique.
Certes le lobby en question rapporte énormément de dividendes fiscaux à Bercy, et aux banques qui font le forçage sur ordre pour vitrifier les dépôts en obligation d’État… alors que celui ci est en faillite imminente. Les professeurs et les fonctionnaires n’aiment guère qu’on les menace sur leurs émoluments de fins de mois, contractuellement bétonnés à vie. A cet égard, ils n’oublient jamais de rappeler aux politiques-fonctionnaires qu’ils sont les rouages essentiels de l’État, « les professions essentielles ». Mais sont-ce les dividendes de la paix, ou les dividendes de la guerre qu’on protège ainsi en cédant à tous ces chantages monstrueux, quand le premier secteur qui fait tourner l’économie française actuellement est celui des armements et du pétrole en vertu de l’équation à somme nulle bien connue ?
Pour le banquier, l’argent n’a pas d’odeur, peu importe si le sang versé est celui du peuple qu’on dirige. Les guerres nous enseignent que le sang versé pèse peu dans la balance face aux rentrées économiques et fiscales. La sécurité nationale est supérieure en droit à la Déclaration des Droits de l’Homme apposée en préambule de la Constitution.
Et bien ça devrait s’appliquer aux SMS de Von der Leyen si c’est si simple
Ah non c’est vrai pas pour ces gens-là
En même temps tant qu’on peut écrire ce que l’on veut sur le net sans aller en prison c’est qu’on est encore bon
En effet, l’opérateur téléphonique de Ursula Zelenskaïa a probablement enregistré ses SMS sur ses serveurs. Il suffit de le contraindre à les produire, chose que le poudré ne va évidemment pas faire. Entre psychopathes on se soutient ! Mais peut-être le procureur européen en charge de l’affaire, sait-on jamais !
Menace contre la sécurité nationale ou… contre l’Etat?
Et l’Etat n’a-t-il pas démontré depuis 2018 qu’il est devenu l’ennemi de la population?
Une solution radicale pour le peuple:
Éteindre son téléphone et résilier son abonnement. Il n’y pas pire pour la caste, que de les taper au portefeuille.
Imaginons les queues interminables devant les opérateurs! Retour au début du 20e siècle.
Sans résilier son abonnement en utilisant pas le bluetooth et sa localisation, en bloquant les processus de Google, on déja beaucoup moins visible.
Pour internet, on peutnaviguer via Tor sur Brave.
Effectivement, la caste a été assez stupide pour imaginer contrôler les peuple via un unique instrument, le sacro saint smartphone !
En invoquant une menace non définie, les auteurs du décret pratiquent une rhétorique complotiste (au sens non dévoyé du mot « complotiste »), dont l’Etat moderne est coutumier.
Si c’est pas malheureux de constater que seront fidèlement conservées les données sur où quand et par qui a été pratiqué le dernier frottis de j1mimi – « je vous ordonne de vous arrêter »
on a rarement vu la technostructure énarchique renoncer à son emprise et défendre la liberté.
Petite coquille dans l’article : sauf humour au nième degré, j’ose penser qu’il s’agit de <>, plutôt que de <>, comme orthographié actuellement !
Nota : je n’ai pas trouvé comment signaler cette coquille au rédacteur, d’où l’utilisation des commentaires publics. Merci d’effacer ce post après correction !