Jair Bolsonaro a été un bon président, contrairement à ce que crie la presse globaliste. Sa défaite de justesse en témoigne - alors que certains voyaient Lula élu au premier tour. Le président sortant a maintenu l'économie brésilienne à flot malgré le COVID-19 et la crise mondiale provoquée par l'administration Biden (inflation exportée des USA, explosion des prix de l'énergie). Mais le pays est profondément divisé et Bolsonaro a été usé par la polémique incessante contre lui, par la montée aussi d'un vote "ethnique" qui reflète la crise du métissage à la brésilienne. Avec Lula comme avec Bolsonaro, le pays va continuer à peser, en particulier au sein des BRICS, dans l'édification d'un monde multipolaire. En espérant que les divisions internes ou qu'une nouvelle poussée de l'intervention de l'Etat dans l'économie n'entravent pas le dynamisme du pays et sa capacité à intervenir dans les affaires du monde.
L’élection a certes été beaucoup plus serrée que ne l’avaient annoncé les commentateurs globalistes, qui ont toujours méprisé Bolsonaro. Deux millions de voix séparent le vainqueur du vaincu, le président revenu de tous les scandales, Lula, du président sortant, Bolsonaro.
Ce qui saute aux yeux, c’est la division du pays, comme l’indique la carte ci-dessus; ou une présentation sous forme de tableau des résultats, par grande région:
Un pays trop divisé pour peser dans les affaires du monde?
La cartographie des scrutins présidentiels depuis la fin des années 1990, montre la polarisation croissante de la société brésilienne:
Le Brésil est divisé selon un axe nord-ouest/sud-ouest.
Stéphane Frappat, entrepreneur français vivant au Brésil depuis une quinzaine d’années, iniste sur le fait que cette coupure n’est pas sociale mais témoigne d’une crise du métissage à la brésilienne. “Les Blancs votent Bolsonaro, les métis et les Noirs Lula”. (Il faudrait s’interroger sur la montée de l’évangélisme d’influence états-unienne aux dépens du catholicisme). Stéphane Frappat avait en outre fait le bon pronostic dans un fil twitter publié avant le second tour. Il fallait regarder l’Etat de Minas Gerais, qui est, dit-il, un “petit Brésil”, pour savoir le vainqueur: Bolsonaro l’avait gagné en 2018; il l’a perdu en 2022:
4. Le pays est électoralement toujours coupé en deux, comme depuis que mon arrivée en 2009. Les régions les plus pauvres, comme le Nordeste, votent Lula, les plus riches et les plus agricoles Bolsonaro. Minas Gerais comme toujours est un mini Brésil et décidera de l’élection.
5/8— Stéphane Frappat (@StephaneFrappat) October 29, 2022
L’Etat de Minas Gerais, c’est comme l’Ohio aux Etats-Unis. Il désigne toujours le vainqueur. C’est d’ailleurs cette réalité qui permet de dire qu’il y a eu fraude aux Etats-Unis en 2020 (Trump a gagné l’Ohio); mais qu’il n’y a pas de raison, selon toutes les apparences, pour les partisans de Bolsonaro, de contester le résultat du scrutin, aussi serré soit-il.
Il n’empêche: le résultat du scrutin enregistre l’image d’un Brésil profondément divisé. Il ne faut pas être grand clerc pour penser que le président qui entame son troisième mandat aura le plus grand mal à gouverner, vu qu’une moitié de la société brésilienne pense qu’il n’aurait jamais dû être acquitté des chefs d’accusations pour corruption qui le concernaient. Et puis, son parti est minoritaire à l’Assemblée.
Nous n’avons qu’une certitude: le Brésil de Lula, comme celui de Bolsonaro, se battra pour un monde multipolaire au sein des BRICS et à L’ONU. Il ne faudrait cependant pas que le pays soit trop accaparé par les divisions politiques internes pour pouvoir jouer un rôle dans les affaires du monde.
La gauche a bien compris, là-bas et ici à la suite des USA, qu’il fallait métisser de force la population pour l’emporter dans les urnes. On a encore remarqué ce phénomène dans les files d’attente de l’élection du POTUS en 2020. Dans les 6 Swing States, les files étaient majoritairement métissées.
L’Europe néo libérale de la Commission européenne (en vérité sociale-démocrate capitaliste de connivence issue des anciens Partis Socialistes vermoulus) tente actuellement (30 ans) le même pari démographique en important massivement des populations immigrées qui, dans un premier temps et avant l’embourgeoisement de leurs générations futures, voteront à gauche, naturellement…
La ficelle n’est-elle pas usée jusqu’à la corde ?
Ou alors n’y a-t-il pas germe de sécession dans ce métissage forcé – à l’image du Texas blanc qui a dit vouloir quitter l’Union au moment de l’élection frauduleuse (bourrage d’urnes) de Biden ?
Décidément vous paraissez obsédé par le métissage. Votre ex-femme était métisse?
Faut-il vous rappeler que la très grande majorité des Noirs au Brésil n’ont jamais demandé à être brésiliens?
La majorité des humains n’a jamais demandé à non plus à venir sur terre !
Vous avez des commentaires dignes des penseurs socialistes, ou plutôt des panseurs socialistes.
Edouard a raison : pays divisé totalement comme les USA. Lula est vendu à Davos et aux labos : on va vers une crise grave. Election truquée comme en 2020 (USA).
Aux USA la foule scande FJP, Fuck Joe Biden, devant Obama impuissant.
https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/10/31/devant-obama-la-foule-democrate-et-bigarree-hue-et-hurle-fjb-fuck-joe-biden-davos-et-le-mondialisme-ont-du-souci-a-se-faire-macron-ou-pas-reset-ou-pas-au-bout-de-trois-ans-covid-guerre-reset/
Lula vendu aux labos et à Davos élu en trichant par les mondialistes et Dominion. Voir liens : https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/10/31/devant-obama-la-foule-democrate-et-bigarree-hue-et-hurle-fjb-fuck-joe-biden-davos-et-le-mondialisme-ont-du-souci-a-se-faire-macron-ou-pas-reset-ou-pas-au-bout-de-trois-ans-covid-guerre-reset/
Bonsoir,
Comme l’a dit en son temps le Général, avec un tel résulta et la désinformation qui accompagne la victoire de Lula, le Brésil est un pays d’avenir qui le restera encore longtemps…
Les églises évangéliques, d’essence essentiellement nord-américaine, ont de tout temps été des moyens de pénétration et des agents d’influence US au sein de sociétés autrefois rattachées à des courants religieux plus importants, généralement le catholicisme. C’est particulièrement frappant en Afrique de l’ouest. Pour l’Afrique francophone, pendant longtemps et en dépit de la rupture de 1905, l’état français s’est appuyé sur les missions catholiques pour tenir les pays colonisés. Depuis une trentaine d’année, ce n’est plus le cas alors que cette église doit faire face à deux offensives majeures, celle de l’Islam financée par les pétromonarchies et celles des églises évangéliques qui tentent d’asseoir une domination américaine dans des pays qui, par leur histoire, sont encore restés assez francophile. L’oncle Sam a ses églises et le dollar, armes importantes et puissante face à … plus grand chose puisque notre gouvernement a sacrifié le franc CFA pour le chimérique et malsain euro… Il ne faut pas aller chercher beaucoup plus loin la perte notable d’influence de notre pays dans son pré-carré traditionnel : hier le Mali et la RCA, en ce moment le Burkina Faso, demain le Tchad et très probablement la Côte d’Ivoire en attendant le Gabon. Beau résultat pour une politique africaine incohérente suivie avec application depuis plus de trente ans par tous les gouvernements qui se sont succédés aux affaires. Preuve une fois de plus du déclassement profond qui nous affecte.
Bonne soirée
Réflexion intéressante. Merci. En effet il y a un lien entre ‘la religion-idéologie’ sous-jacente qui naît et un empire en déclin qui sera remplacé.
” (…) les commentateurs globalistes, qui ont toujours méprisé Bolsonaro.”
On lit des choses pittoresques sur le présent site.
Bolsonaro victime de mépris…
…tout comme les indigènes qu’il traitait d’animaux?
Très étonnée de lire cet article glorifiant Bolsano !
Pour moi, rien que le fait qu’il ait encouragé la destruction de la forêt amazonienne me le place au top de la monstruosité !!!
Je ne connais pas grand-chose de la politique brésilienne mais je serais quand même bien surprise que Lula se permette de déplacer le Brésil sur l’échiquier géopolitique mondial actuel des Brics à l’Otan ????????????