Modeste Schwartz, écrivain, inaugure une première chronique "brève de presse" pour évoquer le rôle ambigu joué par le syndicat gauchiste Sud-Rail, qui maintient son préavis de grève pour Noël.
Le syndicat Sud Rail des contrôleurs de la SNCF confirme son intention de gâcher aux Français leurs weekends de Noël et du Jour de l’An. Pour rendre visite à ses proches, cette année, nous recommandons donc l’usage du jet privé – très prisé aussi pour se rendre aux grands banquets internationaux de la philanthropie climatique.
Ne pouvant appuyer leurs revendications sur aucun monopole de ce type, 80 % des boulangers risquent prochainement d’avoir à mettre la clé sous la porte, donnant ainsi, curieusement, raison aux « prévisions » de Klaus Schwab (dont la tendance à se réaliser l’amène à surclasser la plupart des prophètes de l’Ancien Testament). Eux ne menacent pas les Français. Ce sont au contraire eux, les boulangers – et le petit entrepreneur en général – qui sont menacés par l’inactivité forcée que la Communauté Européenne de Davos, sous couvert de solidarité avec telle ou telle république bananière d’Europe de l’est, cherche à leur imposer pour réaliser ses rêves de Green Deal et de Great Reset.
C’est ainsi que, dans une société qui a accepté sa relégation par désindustrialisation, le syndicalisme, jadis outil légitime de la pacification des luttes de classe, se transforme en arme sale dans une guerre civile des privilégiés : ceux qui voudraient travailler sont privés de la possibilité de le faire, pendant que ceux dont l’emploi est protégé par des monopoles prennent la société en otage en la menaçant de faire la grasse matinée.
Or le manque d’ordre mène souvent à l’excès d’ordre. En URSS naissante, à l’anarchie des années de guerre civile avait succédé le raidissement stalinien. A ce propos, on aurait aimé voir cette mafia syndicale du rail aussi combative lorsqu’un gouvernement de putschistes a demandé à ces mêmes contrôleurs de collaborer, sous prétexte sanitaire, à la plus grande opération de viol des libertés publiques que notre pays ait connu depuis 1945.
Analyse très pertinente, certains vont détester !
Certains vont détester, moi pas. Les syndicats financés par l’ UE par le mécanisme de la CES, confédération européenne des syndicats, agissent sur ordre, démarrent sur ordre, s’ arrêtent sur ordre.. Asselineau l’ a remarquablement démontré, ici.. https://www.dailymotion.com/video/xob49v
Brève revue de presse, mais pertinente !
Il est vrai que ces syndicats ont plus a voir avec la mafia qu’avec les prolétaires , oups un gros mot ! Mille excuses mon seigneur
Dans certains secteurs français, être syndicaliste est une profession transmise de père en fils car les avantages sont agréables pour certaines psychologies transgénérationnelles qui tournent en rond dans l’acrimonie et la jalousie comme fondements identitaires. Tu sera polytechnicien mon fils, tu seras syndicaliste ma fille ! Dockers et Tour Eiffel par exemple.
Drôlement sérieux, Modeste.
J’ai apprécié votre Yin.
Portez-vous bien
“, nous recommandons donc l’usage du jet privé – très prisé aussi pour se rendre aux grands banquets internationaux de la philanthropie climatique”
On ne peut être plus logique
vivement la concurrence dans le rail (et la vente à la découpe de la SNCF ?).
C’est ça, oui, comme on a fait à EDF avec les résultats catastrophiques qu’on connaît aujourd’hui.
Quand les gilets jaunes manifestaient dans les rues (pour moi, à Lille) les gens qui voulaient faire leurs courses et les commerçants qui baissaient leur rideau ont trouvé inconvenant ces gilets qui perturbaient la consommation… Quand les cheminots font grève, le voyageur putatif trouve inconvenant qu’on perturbe son projet. Rien n’est jamais ni sans arrière pensée ni lisse dans un mouvement populaire. Et c’est la victoire de la caste que les gueux s’entre-déchirent pour savoir qui gène qui en manifestant et qui est légitime à protester… celui qui ne gène rien ni personne, sans doute. Moi aussi j’aimerais bien que le pouvoir tremble et j’ai peur que nos indignations sur le net ne suffisent pas pour cela.