Madame Baerbock, ministre allemand des Affaires étrangères, considère que “l’Europe” est en guerre avec la Russie. Elle l’a déclaré hier 24 janvier. Ce qui est instructif c’est qu’elle a fait l’éloge de la guerre contre les Russes pour échapper aux tensions “entre Européens”. La caste commence à paniquer. Bien entendu, le cartel de la presse subventionnée n’en pipe pas un mot. La situation se tend dangereusement désormais, au premier chef sur la scène internationale, mais la scène intérieure n’est pas épargnée. Les livraisons de chars de guerre à l’Ukraine par l’Allemagne, la France et désormais les Etats-Unis, qui ne sont pas bon signe pour l’engagement militaire ukrainien sur le terrain, font brutalement monter la température sur le théâtre européen des opérations. Désormais, une riposte militaire, et peut-être nucléaire, russe est tout sauf impossible. En France, la tension est aussi palpable et le gouvernement semble réunir les ingrédients juridiques d’une répression sans état d’âme : on en veut pour preuve le débat sur la reconnaissance faciale en temps réel pour les Jeux Olympiques, qui ouvre la porte française à une surveillance à la chinoise. La caste pratique la fuite en avant et les bruits de botte augmentent – sur le pavé de nos villes comme dans les plaines d’Ukraine.
Annalena Baerbock, ministre allemand des Affaires étrangères, a osé le déclarer, dans son anglais médiocre, devant le Conseil de l’Europe mardi 24 janvier: “Nous menons une guerre contre la Russie. Ne nous divisons pas”. La guerre contre un ennemi extérieur pour échapper aux divisions intérieures? Un ministre écologiste – et femme – pour jouer au bébé Bismarck?
En tout cas il a suffi que le Chancelier Scholz fasse sauter la digue, autorise – en se réclamant d’une décision américaine équivalente – l’envoi de blindés lourds en Ukraine, pour qu’un flot de bellicisme se déverse. Tous les médias subventionnés sautent comme des cabris en annonçant un tournant dans la guerre. Mais le comportement du ministre allemand des Affaires étrangères est beaucoup plus grave: elle représente son gouvernement à l’étranger et elle engage une parole officielle.
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Le prix de l’électricité qui explose car absurdement lié au prix du gaz allemand avec les boulangers et autres petits commerçants qui ferment leurs portes, çà ce n’est rien ! Ce qui compte c’est de dépenser des millions pour faire la guerre inutilement à la Russie et pour défendre un pays dont les dirigeants n’hésitent pas à mettre des signes nazis sur ses drapeaux… Général De Gaulle, où êtes-vous ?
Je ne pense pas que Poutine ignorait que l’UE était partie prenante dans la “guerre ” en ukraine…
Je rajoute, quitte à me faire houspiller, qu’à force de défiler “passivement” en évitant tous contact avec les FDO, on en arrive à laisser le droit aux gouvernants …
Excellente analyse.
Pourquoi ont-ils tué Jaurès? Partisan de la paix dans un un climat de guerre entretenu par des systèmes d’alliance non maîtrisés par des politiques ambitieux, assassiné deux jours avant l’entrée en guerre de la France le 2 aout 1914. A l’inverse d’aujourd’hui, la France s’était préparée militairement et par la propagande pendant un an, alors qu’elle est totalement désarmée aujourd’hui grâce à Macron dans sa bulle ou caste qui parle et ne fait rien dans l’intérêt de la France. Une guerre sans but défini ni objectif réel afin d’éviter tout risque de perdre.
La formule “nous menons une guerre” ou “nous sommes en guerre” (Macron en 2020 à propos du covid) est une manie chez les gens de la caste. Chez ces individus, la manipulation remplace l’argumentation. On est quasiment là devant une formule magique qui, en évoquant une situation d’exception, permet de justifier des mesures d’exception.
Cher Philippe, la ‘ritournelle’ des Otanisés de l’UErss était : “L’Europe c’est la paix”. Le nouvel élément de langage de la Pravda de l’Empire dollarisé, repris par ses préfets d’Amgot -les young leader-, est : “Nous sommes en guerre”. Oui, nous sommes bien en postdémocratie : L’oligarchie déclare la guerre sans avoir besoin d’un vote démocratique du Parlement ou du peuple par référendum.
Et comme “la guerre, c’est la paix”, tout va bien
Nous avions déjà expérimenté que “la liberté, c’est l’esclavage”…
« nous menons une guerre » ou « nous sommes en guerre » , c’est surtout une expression utilisée par ceux qui ne savent véritablement pas ce qu’est une guerre, ou simplement un combat pour sa vie face à l’ennemi. Et qui jouent les matamores tél Tartarin, sans avoir jamais tenu une arme.
Pour illustrer vos propos : Contexte de la vidéo sur le combat à distance de conversation dans une tranchée en défaveur d’un militaire ukrainien.#Ukraine. https://twitter.com/i/status/1618124701733392385
Extrait de “Les 13 lignées sataniques” de Robin de Ruiter (censuré en France pendant longtemps !!) :
“Le prix Nobel de médecine -1967- G. Wald a dit: Je ne crois pas que les gouvernements dirigent en Occident. Selon moi, ce sont les complices des énormes puissances financières et militaires qui dirigent. Ces puissances créent des problèmes au niveau international et ensuite proposent la solution qui répond le mieux à leur but recherché……” On dit que ces “familles dirigeantes” se battent pour un Nouvel Ordre Mondial……ce sera “L’ Archipel du Goulag” sur le plan mondial.
Qui gouverne l’Allemagne?
Merci pour cet article !
concernant la reconnaissance faciale
https://www.nextinpact.com/article/70661/ia-contre-ia-montpellier-interdit-reconnaissance-faciale-a-aide-chatgpt (article 22 décembre 2022)
Deux points de vue intéressants ce jour, et même trois – mais seront-ils entendus ?…
1/ Régis Le Sommier de retour d’Ukraine, où il a enquêté des DEUX côtés, ce qui est rare : https://www.youtube.com/watch?v=GaNylE5RuBA
2/ Arno Klarsfeld qui rappelle (il semble prêcher dans le désert) combien l’Ukraine est corrompue – et accessoirement, comment elle glorifie des antisémites : https://www.youtube.com/watch?v=WINbA7jER6w
3/ le colonel McGregor, sans doute une des analyses les plus fines de la situation militaire, mais sans oublier l’arrière-plan économique : https://www.youtube.com/watch?v=3yGozTWRqLk
Une cinquantaine de chars pour gagner la guerre ? Les Russes doivent trembler. Les drones vont les rechercher jour et nuit, effrayant pour les équipages.
Ca va quand même les gêner. Plus l’ennemi a de matériel, surtout dans une guerre d’attrition comme celle-ci, plus c’est pénible.