Nos dirigeants, nos experts, nos médias s’enthousiasment tous, depuis un an, pour la défense de « l’Ukraine ». Un pays où ils n’ont jamais mis les pieds, dont ils seraient bien incapables de décrire l’histoire et dont ils ignorent, au-delà de quelques cris superficiels, les profondes blessures. Nos élites qui se disaient post-nationales jusqu’à la guerre d’Ukraine, se sont mises à exalter la « nation ukrainienne ». Oubliant que la plus sûre façon que cet Etat récent, fragile, artificiel, devienne le berceau d’une nation, était de le laisser vivre dans la neutralité, en paix, sans l’obligation de choisir entre l’Occident et la Russie.
Cet article est écrit en hommage à tous les Ukrainiens, quelle que soit leur langue, leur ascendance, leur religion, et le côté de la ligne de front où ils se sont trouvés depuis 2014. Beaucoup trop sont morts et tous ont subi les conséquences de l’acharnement occidental à vouloir faire basculer le pays « vers l’Ouest », au lieu de laisser exister, neutre et pacifique, en attendant d’être prospère, une nation qui n’existe plus. Je pense plus particulièrement à tous les Ukrainiens, de toutes conditions sociales, rencontrés lors de mes séjours en Ukraine, dans le cadre des enquêtes sur la Shoah par balles avec le Père Patrick Desbois.
Il se trouve que je connais l’Ukraine. J’y ai effectué plusieurs séjours il y a une quinzaine d’années, dans le cadre de l’enquête sur la « Shoah par balles » menée par le Père Patrick Desbois. L’équipe d’enquêteurs que j’accompagnais comme conseiller historique allait en priorité dans des villages, de gros bourgs, de petites villes, là où les personnes avaient peu bougé depuis la Seconde Guerre mondiale et pouvaient donc raconter les atrocités commises par les nazis – SS, police allemande, collaborateurs ukrainiens – dont elles avaient été les témoins.
Depuis le 24 février 2022, je suis ému, quotidiennement, à chaque fois que j’entends mentionner des noms de lieux que je connais. Ce sont des bourgs où je dois être l’un des rares Français à être allé; des villes, plus connues que j’ai visitées ou traversées, des régions dont j’ai fini par connaître la géographie de manière détaillée, à force de les avoir parcourues. A force d’avoir reconstitué sur leur carte la géographie macabre des horreurs commises par le Reich hitlérien et la Wehrmacht.
A force, aussi d’avoir lu et relu, exploré dans beaucoup de recoins l’histoire d’une terre déchirée comme peu d’autres par le XXè siècle.Pogroms au début du XXè siècle, batailles de la Première Guerre mondiale et de la guerre civile qui suivit l’effondrement de l’Empire des tsars et l’installation du léninisme au pouvoir à Moscou; famines nées de la désorganisation soviétique puis de son terrorisme totalitaire; atrocités nazies et banderistes; féroce conflit entre le NKVD et les nationalistes d’Ukraine de l’Ouest entre 1945 et 1949 (ces derniers étant déjà soutenus par la CIA naissante).
L’héritage soviétique
L’Ukraine telle qu’elle a proclamé son indépendance en 1991, n’aurait jamais existé sans la volonté des dirigeants soviétiques. Quels qu’aient été les essais de créer un Etat indépendant en 1917-1920, c’est la poigne de fer du communisme léniniste puis stalinien qui a fait tenir ensemble ce pays à l’histoire éclatée: qu’y a-t-il de commun entre la Galicie austro-hongroise et la Crimée développée par le duc de Richelieu au début du XIXè siècle? Entre Kharkov la Russe et l’Ukraine subcarpathique magyarophone?
Quand j’ai découvert le pays, au lendemain de la « révolution orange », j’étais frappé par ces statues de Lénine soigneusement repeintes, que l’on trouvait dans la moindre petite ville dès que l’on était sorti de Galicie. Effectivement, sans Lénine et Staline, pas d’Ukraine. Or ces deux hommes ont aussi été des bourreaux de la population ukrainienne. Mais c’est aussi l’URSS qui a créé un sentiment d’appartenance commune. L’Ukraine et l’URSS: voilà bien l’un des rares cas où notre président devait dire « en même temps ». Car l’immense majorité des Ukrainiens ont haï tout ou partie du communisme mais parlaient, vingt ans après sa chute, de l’URSS avec nostalgie, y compris à l’ouest.
Je me souviens de cette Ukrainienne octogénaire de la région d’Odessa, dont la retraite était de 300 dollars par mois et qui, après une longue interview sur la Seconde Guerre mondiale, nous parlait – en russe – de « la catastrophe »; il m’a fallu quelques minutes pour comprendre qu’elle désignait ainsi la perestroïka. Les gens avaient le sentiment d’avoir tout perdu, après 1986.
L’Ukraine, cette nation que les Etats-Unis et l’Allemagne n’ont pas voulu laisser exister
Si les Occidentaux croient qu’ils ont rendu heureuse l’Ukraine après la proclamation de son indépendance, en 1991, ils se trompent. Hors Donbass et Crimée, on estime que le pays a perdu 15 millions d’habitants entre 1990 et 2020. Il y a la part de l’émigration mais aussi de la chute des naissances, très marquée à partir de 2005. En 2015, l’Ukraine avait 400 000 naissances environ, contre 800 000 par an dans les années 1980. La situation démographique est si critique que le pays n’a pas entrepris de recensement depuis 2001!
En arrivant en Ukraine au milieu des années 2000, j’avais en tête que l’Union Européenne – traduisez la Grande-Bretagne et l’Allemagne à l’époque – voulait absolument faire entrer l’Ukraine dans l’UE. J’avais dû me maîtriser lorsque, rencontrant, en compagnie de Jean-Pierre Chevènement, l’ancien président de la République Fédérale d’Allemagne, Richard von Weizsäcker, j’avais entendu ce dernier parler de la « stupidité » de Jacques Chirac qui n’était pas un enthousiaste de la « révolution orange ». Weizsäcker – fils d’un aristocrate conservateur compagnon de route du nazisme – faisait partie de ces réseaux allemands – essentiellement des fondations – qui avaient aidé les Américains dans une première tentative de faire basculer l’Ukraine. Et voilà comment il osait parler du président de la République Française, – peu importe son nom.
Il ne m’a pas fallu 24h, lors de mon premier séjour en Ukraine, en 2005, pour comprendre que le pays ne pourrait pas entrer dans l’UE avant des décennies. Il suffisait de regarder le niveau de vie du pays; avec bien évidemment une fine couche de gens très riches, les seuls que fréquentaient nos gouvernants. Les personnels politiques occidentaux ne savaient pas de quoi ils parlaient. Même sans entrer dans l’euro, le pays ne pouvait pas tenir le choc d’une intégration. Je me rappelle la découverte d’Odessa, en 2006, avec des kilomètres de camions qui faisaient la queue pour charger ou décharger dans un port qui commerçait essentiellement avec la Turquie et la Russie.
Lorsque le président Ianoukovitch expliquait à l’Union Européenne, en 2012-2013, qu’on ne pouvait pas lui demander de choisir entre la Russie et l’UE, qu’il avait besoin des deux, il laissait parler son bon sens. On ne pouvait pas couper du jour au lendemain l’Ukraine de ses approvisionnements et de ses débouchés russes sans plonger une population déjà pauvre dans encore plus de misère.
Mais Barack Obama et Angela Merkel en avaient décidé autrement. L’Ukraine devait entrer dans l’alliance occidentale, « quoi qu’il en coûte ». Alors, après 2013, la société ukrainienne a basculé vers plus d’émigration, plus de pauvreté. Le taux de prostitution de femmes à la recherche d’un revenu complémentaire, déjà élevé, a encore augmenté. Quant aux jeunes hommes ukrainiens ils sont allés plus fréquemment vers les bataillons néo-nazis, ces unités sur lesquelles l’OTAN ferme les yeux parce que les Américains les financent. (On lira les remarquables études réalisées sur ces bataillons par le journaliste français Laurent Brayard).
L’Ukraine aurait pu exister à condition qu’on la laissât être neutre
Maïdan a été d’abord une série de manifestations de représentants des classes moyennes désireux d’entrer dans l’UE; puis, très vite, un mouvement manipulé par les services occidentaux; enfin, le déclencheur d’une atroce guerre entre « Ukrainiens », la guerre du Donbass.
Il y a quinze ans, j’entendais les Ukrainiens du Donbass expliquer qu’ils se sentaient « Ukrainiens » mais que les Russes étaient leurs frères et qu’il ne fallait en aucun cas les forcer à choisir entre Occident et Russie. Aujourd’hui, les mêmes ne veulent plus entendre parler de l’Ukraine. Ils ont brièvement espéré en Zelenski – le premier président, depuis la fin des années 2000, à être élu par l’ensemble de l’Ukraine, en 2019. Il promettait la paix.
Le reniement de ses promesses a été le coup de grâce pour cette construction politique éventuellement viable qu’était l’Ukraine. Notre Occident qui n’a que « vivre ensemble » et « inclusivité » à la bouche, a curieusement oublié combien l’Ukraine aurait eu besoin de paix pour faire effectivement coexister et se respecter des héritiers de l’Empire russe et ceux de l’Empire austro-hongrois. Des catholiques uniates, des Orthodoxes de langue ukrainienne et des Orthodoxes de langue russe. Des nostalgiques de l’URSS et des nostalgiques du nationalisme ukrainien. Sans oublier des Polonais et des Hongrois.
Aujourd’hui, c’est avec des canons Caesar que l’armée ukrainienne bombarde quotidiennement ses anciens « compatriotes » du Donbass. Quelle trahison de notre devise républicaine! en particulier de son troisième terme, la « fraternité ». A chaque fois qu’Emmanuel Macron nous déverse une logorrhée sur la guerre et la paix en Ukraine, je vois défiler tous ces visages rencontrés en Ukraine, hommes et femmes, jeunes et vieux, Galiciens et Novorussiens, Kiéviens et montagnards des Carpathes….
Gloire à l’Ukraine, vraiment?
Nos dirigeants, nos élus, ont mis un drapeau ukrainien au fronton de nos monuments publics et de nos mairies. Je suppose que beaucoup sont sincères. Ils imaginent que l’Ukraine s’est définitivement découverte, comme nation, dans la guerre. De bobos progressistes exaltant la « démocratie ukrainienne » à des identitaires fascinés par la « slavité » des Ukrainiens, que n’avons-nous dû subir comme inepties, depuis un an!
Désolé, mais l’Ukraine n’est pas une démocratie. Elle aurait sans doute pu éviter une grande partie de la corruption qui l’accable si les Occidentaux n’avaient pas interféré. Et puis, pour faire une démocratie, il faut des classes moyennes en croissance. Or ce sont les classes moyennes qui émigrent – vers la Russie ou vers l’Ouest. Ceux que vous avez vu partir, depuis le début de la guerre, disposaient d’une voiture ou avaient de quoi se payer un billet de train.
Si les circonstances n’étaient pas aussi tragiques, on rigolerait franchement de cette droite française qui fait du copié-collé de la propagande fortement imprégnée de néo-nazisme, des Ukrainiens. Je me rappelle cet article du Figaro qui expliquait sérieusement qu’un bataillon composé de recrues asiatiques (qui n’avait en fait jamais été envoyé en Ukraine par l’armée russe) était à l’origine du massacre de Boutcha.
Non, experts de plateaux, gouvernants soumis à Washington, journalistes paresseux, électeurs d’Emmanuel Macron, vous vous trompez – la plupart du temps, je suppose, par ignorance. L’Ukraine ne sortira pas renforcée, mais pulvérisée, de la guerre. Chaque obus envoyé par un canon Caesar sur Donetsk est un clou planté dans le cercueil d’une nation à l’enterrement de laquelle vous dansez; pauvres inconscients!
Une Ukraine devenant majoritairement favorable à la Russie?
L’Ukraine était un Etat hébergeant une société post-soviétique hétérogène mais qui aurait pu devenir une nation, dans la paix, dans la coexistence entre la Russie et le reste de l’Europe. Aujourd’hui, non seulement cette nation est impossible à réconcilier….sauf à basculer majoritairement du côté russe!
C’est en effet l’évolution qui est sous vos yeux et que vous ne voyez pas. La société ukrainienne du centre et de l’ouest a commencé, depuis un an, à sentir la poigne de fer du SBU, ce bout de KGB qui n’a jamais été réformé. Et le régime de terreur des bataillons néo-nazis, qui traquent, avec le SBU, les « espions russes » et touts les réfractaires au service armé.
Des chiffres vraisemblables des pertes ukrainiennes et russes comparées sont parus. Ils sont confirmés par les experts militaires sérieux. 150 000 soldats ukrainiens sont tombés dans cette guerre! 230 000 ont été mis hors de combat. Puisque nos gouvernants n’ont que le mot « responsabilité » à la bouche, ce serait bien qu’ils s’interrogent sur la leur dans ce qui arrive à un pays qui a déjà tant souffert au XXè siècle: 3 millions de victimes de la famine stalinienne; 7 millions de victimes de la Seconde Guerre mondiale (dont 2 millions de soldats de l’Armée Rouge et tombés pour libérer l’Europe du nazisme).
Ce que j’observe depuis le printemps dernier, à force de comparer les sources, c’est un basculement de la société ukrainienne, une adhésion de sentiment ou de raison à l’idée que ce serait mieux d’être sous un gouvernement russe que sous un gouvernement ukrainien. Evidemment il restera, en particulier en Galicie, un pourcentage incompressible d’irréductibles. Et Vladimir Poutine connaît trop l’histoire pour envisager d’absorber toute l’Ukraine. Mais imaginons que la Russie s’arrête, à la fin de la guerre, le long d’une ligne allant de Kharkov à Odessa, que se passera-t-il plus à l’ouest? Il n’est pas impossible qu’un mouvement d’émigration ait lieu vers la Russie (qui est déjà aujourd’hui le pays qui a accueilli le plus de réfugiés du conflit!.
Avant de parler des Ukrainiens et de prendre des décisions politiques irréversibles, à Washington, Londres, Bruxelles, Varsovie, Berlin ou Paris, il aurait fallu les connaître!
Ayant une connaissance bien moins approfondie de l’Ukraine, dans laquelle je n’ai jamais été d’ailleurs, mais dont j’ai lu l’histoire et pas que d’un seul côté, je suis en accord avec la teneur de cet article. Et ayant lu les auteurs russes, Cholokov, Soltjénitsyne et sa vie m’ont marqué, je pense que la Russie , et je le dis depuis mai, ne s’arrêtera pas avant la reconquête, ou la délivrance, des oblasts de Karkov et Odessa pour un accès à la Transnitie. Et je pense qu’on le verra avant l’été. Et la paix ne peut être signée que par une entente USA et RUSSIE, avec peut-être une entente sur Odessa contre une neutralité totale de l’Ukraine, et encore, Poutine ayant été echaudé par les accords de Minsk. Attendons.
Merci pour cette description tellement dramatique et réaliste de la situation des habitants d’Ukraine. En droit, Il leur appartient de s’autodéterminer librement. Mais en pratique du fait de la pauvreté, ils sont « occupés », achetés, investis, influencés par les puissances voisines. A terme avec la paix, c’est la diaspora dont le nombre est significatif qui décidera. Je pense aux 30 millions d’Américains et 10 millions d’Anglais d’origine irelandaise qui influencent notablement l’avenir de l’Irelande libre habitée par 7 millions.
Remarquable article de Monsieur Husson je dirais même une fois de plus.
Cet acharnement des dirigeants occidentaux à détruire la vie des populations est effrayant quand on en a conscience.
Et cela pose deux questions :quelles sont leurs motivations et comment se débarrasser d’eux.
On peut avancer l’hypothèse que dans l’esprit des dirigeants occidentaux (surtout américains), les relations internationales sont un jeu à somme nulle (où le gain du vainqueur ne peut se faire qu’au détriment des autres), sans possibilité de résultat gagnant-gagnant.
Quand Edouard parle avec son coeur..
Les Ukrainiens décideront ils de leur avenir. Auront ils voix au chapitre? Rien n’est moins sûr vu leur état et les manipulateurs qui les dominent: cia & sbu veillent. Leur présent est atroce, leur futur au mont de piété. Vrai pour l’Ukraine comme d’ailleurs pour l’ensemble de l’Europe prise en otage.
Pour remercier l’auteur de cette salutaire et indispensable perspective historique, et aussi le féliciter de son dévouement au journal pendant que Verhaeghe s’éclate au Sénégal, je lui offre cette video youTube, cadeau j’espère précieux pour cet estimable et infatigable germanophile. Merci.
▶️ https://youtu.be/Ht5fOCCB8W8 Le couple Franco-Allemand en questions: Markus Kerber est l’invité de Charles Gave.
.
Merci pour cet article très inintéressant!!
Oui, je suis complétement d’accord avec le fait que l’Ukraine aurait du avant tout être neutre pour vivre heureuse!!
Oui, nous avons des exemples en Europe où une nation multiculturelle a comme pu exister. Je parle surtout de la Suisse, dont l’histoire de sa construction est vraiment fascinante, même pour un si petit pays. Ça montre que c’était possible pour l’Ukraine que c’était possible de créer une nation ukrainienne à part entière, même si ses frontières ont été taillé au marteau et à la faucille. Alors oui, il aurait déjà fallu dégager tous les nationalistes des deux cotés et laisser les gens raisonnables gérer le pays. Mais ce n’était pas possible pour l’Ukraine, on ne l’a jamais laissé faire, on ne l’a jamais aidé à le faire. Mais c’était le meilleur chemin pour elle.
Vous citez Laurent Brayard, allez, une petite anecdote sur lui.
J’avais passé 5 mois à Moscou en congé sabbatique pour la naissance de mon fils. J’ai alors fréquenté l’institut Pouchkine et à peine j’avais commencé les cours qu’un certain Laurent Brayard est arrivé. On a très vite sympathisé et il me racontait qu’il avait tout plaqué en France et qu’il voulait absolument vivre et se marier avec une russe. Puis je suis retourné chez moi et on c’est encore croisé de temps en temps jusqu’à 2014 et son départ dans le Donbass. Puis on c’est revu à Moscou lors du nouvel an 2014-2015, juste après son retour du Donbass. Là, on voyait vraiment dans son regard une personne qui a vu des choses que l’on ne devrait jamais voir dans sa vie (ça me rappelle une connaissance qui avait fait son VSL à Sarajevo chez les casques bleus, le même regard). Enfin bref, il m’a un peu raconté les horreurs qu’il avait vu, à vomir vraiment, mais surtout il m’a dit que ce n’était que le début et que ça partirai de toute façon en guerre un jour ou l’autre tellement il avait de haine entre les deux parties de l’Ukraine..
Lors de notre rencontre à l’institut, je pense qu’il n’imaginait un jour que son avenir puisse aller dans cette direction…Oui, l’Ukraine est une nation unie, mais une nation unie dans la haine de l’autre maintenant. Mais ça, aucun de nos journaliste n’oseront le dire…
a une prochaine pour une petite anecdote sur ce bordel…
???????? ????
L’ Alsace prise entre deux feux …
Les » marches » sont toujours convoitées…
Ou l impossible en même temps…
https://wp.me/p4Im0Q-5Ng – JdG N° 73 – (Jr + 366) – Ah quel bon temps que celui du remplacement. A l’époque on ne disait pas « reset » mais mauvais ou bon tirage et le conscrit (si fortuné) « vendait » son « droit à mort »
Superbe article. 100% en phase, et pour cause : je connais l’Ukraine depuis 2008. On voit tout de suite ceux qui y sont allés et connaissent l’histoire récente de ce pays , face aux journalopes sténographes subventionnées de LCI…
Merci!
Quelle surprise, après un an de guerre, un an passé avec vous à déterrer les bonnes informations, à découvrir les vraies raisons, quelle surprise de découvrir que vous connaissez si bien l’Ukraine et les Ukrainiens. Vous les connaissez avec votre coeur et c’est infiniment précieux.
Merci !
« Beaucoup trop sont morts », et combien mourront encore pour assouvir cette volonté de puissance de l’Occident dégénéré ?
Merci pour cet article sur lequel il nous faudra souvent nous référer dans le futur proche.
On a perdu l’habitude de lire un article comme le vôtre qui témoigne d’une vraie connaissance historique, d’une réelle intelligence de la situation et d’une sensibilité bienvenue.
Peut-être serait-ce le moment de nous parler de l’opération Orion :
https://www.france24.com/fr/france/20230227-exercice-militaire-orion-une-guerre-fictive-mais-un-vrai-test-pour-l-arm%C3%A9e-fran%C3%A7aise