Ecrit sans recours à Chat gpt, … La COP 27 de Charm-el-Cheikh, ce rendez-vous qui parle beaucoup et génère encore plus de CO2 a produit un résultat tangible : fixer la date de la prochaine réunion. Cet objectif s’est incarné par le « One Forest Summit » qui a également beaucoup parlé et généré encore beaucoup de CO2 a produit un résultat tangible : la fixation du prochain rendez-vous qui se passera… à Paris en juin de cette année.
Pendant que notre présipantin s’en va à Brazza embrasser son mentor, à Luanda tripoter Joao, à Kinshasa où le goudron et les plumes de la population l’attendent, tout ça pour faire la promotion d’un nécessaire soutien des pays d’Afrique Centrale pour l’engagement militaire de l’OTAN contre la Russie et la Chine, revenons un peu sur le « one forest summit » ou plutôt sur ses fondements et sur leurs significations.
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Vous avez raison, la politique n’est que la manipulation des formes, pas le travail de fond. C’est surtout le master en communication (entendre le vendeur de chaussettes de première catégorie).
La question que je me pose sur ces financements pour les « bonnes causes » est de savoir s’il n’y aurait pas à travers cette générosité avec l’argent des autres des mécanismes subtils de blanchiment d’argent comme des soutiens aux futures campagnes électorales ou aux partis politiques, à la création d’une ONG « amour, paix et vertitude », au paiement disproportionné d’une future intervention à un colloque (comme un certain Nicolas S. au Qatar pour des centaines de milliers d’euros par ex), etc.
Bonjour.
Bonne question.
Des interrogations partagées également mais dont les preuves sont difficiles à réunir. Seulement des indicateurs qui interrogent lorsqu’on regarde le financement de ces ONG :
– le mode de passation des marchés : aucune mise en concurrence. Financements accordés sur la belle gueule de l’ONG (dépendant de l’efficacité du plan comm) et sur la base de documents d’une pauvreté ahurissante.
– compétences des agents sur le terrain non soumis à évaluation, ni par le maître d’ouvrage et encore moins par les bénéficiaires. La légitimité est acquise par le nom de l’ONG. Turn over des intermittents de l’humanitaire ou de l’environnement très rapide. Aucune inscription dans la durée, dans l’analyse historique, dans l’environnement social, économique de la zone d’intervention. Souvent, ces jeunes forts motivés, jeunes diplômés, (souvent de bonnes familles) sont des ayatollahs de l’environnement et le braconnier est considéré comme un terroriste. (Je caricature à peine).
– les prix unitaires de prestations : parfois le double des prestations équivalentes obtenus après appel d’offre alors que les CV des gens sur place (ces jeunes décrits plus haut) ne sont jamais évalués.
– Aucune évaluation indépendante sur les actions pendant l’action et après.
– Relations très proches entre les bailleurs de fonds et les ONG. Ce genre de relations seraient regardées d’un oeil suspicieux s’il s’agissait d’une entreprise privée.
Le lien manquant : les relations entre les ONG bénéficiaires et les grands réseaux d’influence. Des doutes, des analyses partielles. L’impression générale est une grande complaisance vis à vis des ONG bénéficiaires par les financeurs et une désapropriation de la programmation et de la mise en oeuvre des actions par les autorités nationales. C’est un véritable hold-up institutionnel auquel se livrent les ONG (qu’elles soient humanitaires ou environnementales) qui conduit à un affaiblissement de l’autorité de l’Etat, de sa souveraineté pour des secteurs entiers qu’on pourrait considérer comme régalien (la définition des politiques de santé, l’aménagement du territoire, la gouvernance sur les ressources naturelles…). Les ONG promeuvent une vision occidentale, radicale du point de vue environnementale et les intérêts des populations locales ne sont pas prises en compte (ou uniquement lors de la rédaction du plan comm).
Bref.
Cependant, remettre en cause la légitimité, la probité et l’efficacité (d’ailleurs basée sur quels indicateurs ?) de l’action des ONG vous fait passer pour un révisionniste.
Donc on passe son chemin.
Un audit, des évaluations citoyennes, réalisés par des citoyens contribuables et des bénéficiaires sur place seraient pertinents. Mais qui financerait un tel exercice ?
Le financement de l’évaluation est d’ailleurs fort intéressant à examiner.
Et conduit à conforter l’analyse critique formulée plus haut (complaisance, connivence entre les financeurs et les ONG…).