Dans les communes allemandes, une résistance massive se manifeste contre la politique migratoire du gouvernement fédéral. Les maires doivent mettre en œuvre ce que les politiques du Bund et des Länder décident d’un trait de plume. Il manque des logements, de l’approvisionnement et surtout de l’argent. Des protestations s’élèvent au sein de la population. Dernièrement, la CDU/CSU a tiré la sonnette d’alarme lors d’un sommet sur les réfugiés. Le gouvernement fédéral est-il victime de sa propre idéologie ?
Le président de l’Office allemand de protection de la Constitution avait déjà prévu que le thème de l’immigration ferait l’objet de protestations cette année. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2022, environ 218.000 personnes ont déposé une demande d’asile pour la première fois en Allemagne, ce qui représente une augmentation de 47 pour cent par rapport à la même période de l’année précédente. A cela s’ajoute environ un million de réfugiés de guerre en provenance d’Ukraine. Il y a des goulots d’étranglement au niveau de l’hébergement, un manque d’approvisionnement partout. En outre, le Bundestag a encore adopté en décembre une nouvelle loi sur le droit de séjour. Les étrangers qui ne sont que tolérés en Allemagne depuis cinq ans ont droit à un séjour de 18 mois. Cette période doit leur donner la chance d’apprendre la langue allemande et d’assurer leur subsistance économique. Selon le gouvernement fédéral, 136.000 personnes supplémentaires sont concernées.
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