A l’époque où divers politiciens du mainstream occidental se déclarent incapables de définir le mot « femme », EELV découvre qu’« elles » ont des règles, et méritent donc un congé menstruel.
En février, l’Espagne votait le congé menstruel.
— Sébastien Peytavie (@speytavie) April 20, 2023
J’annonçais alors sa mise en place dans mon équipe dès mars, ainsi qu’une concertation avec @sandrousseau et @MC_Garin pour transcrire ce droit en France.
Nous pouvons maintenant vous en dire plus #PourUnCongéMenstruel ! ↓ pic.twitter.com/pcF1iszDUP
De (grosso modo) 1880 à 1980, il a existé une gauche ouvriériste, dont le bilan gouvernemental, en Occident, est purement hypothétique, puisqu’elle n’a jamais durablement pris le pouvoir. Avant l’ouverture de cette parenthèse, comme après sa fermeture, la gauche, depuis l’apparition des démocraties parlementaires, a toujours été la gauche bourgeoise : c’est elle qui, en obtenant l’anéantissement de toutes sortes de prohibitions et réglementations d’ancien régime (souvent défendues par la droite), a permis la mise en concurrence, sur le marché du travail, des hommes avec les femmes (voire les enfants).
Défendre les femmes contre les conséquences désastreuses de ce nivellement universaliste : tel aurait pu être le programme d’un mouvement qui aurait mérité le nom de féminisme – par exemple, en imposant une adaptation des règles du salariat au fait que les femmes adultes ont en général, une fois par mois, leurs règles.
Expression de la gauche bourgeoise, le mouvement qui a historiquement porté le nom de féminisme n’a pratiquement jamais fait sien un tel programme, qui aurait impliqué de reconnaître qu’il existe des différences indépassables et innées entre individus (« inégalités »), et d’affirmer que l’organisation sociale doit en tenir compte (« fascisme »).
Dans un monde à l’envers, EELV peut dire la vérité
Il a donc fallu attendre l’époque post-moderne (la nôtre) pour que de telles questions puissent enfin être posées. Et ce, grâce à un nouvel environnement conceptuel parfaitement délirant, qui permet de ne plus nommer une femme une femme : les lois de protection, si elles passent, s’appliqueront « naturellement » aux individus menstruants – c’est-à-dire aux femmes, mais à la stricte condition qu’il soit désormais interdit de leur donner ce nom, qu’elles doivent, dans la novlangue, partager avec un nombre imprécis d’hommes atteint d’un trouble de la personnalité (« femmes trans »).
C’est en sens que le député EELV Sébastien Peytavie, auteur d’une proposition de loi pour l’instauration d’un congé menstruel, a – sans comprendre pourquoi – bien raison d’affirmer que sa loi « vient lever un tabou ». Précisons néanmoins que ce tabou du droit du travail ne sera levé que pour être remplacé par une tabouisation encore plus complète de la féminité toute entière.
Tss tss, encore un blanc cis-genre de moins de cinquante ans qui se permet de prendre la parole au nom de … ah ben non, en fait, vu que la femme est devenue indéfinissable. L’ineffable est l’avenir de l’homme.
Et on remet une pièce !
Génération de chochottes…
Après avoir mis les femmes au boulot, on va les en évincer par des moyens détournés…
Les femmes trans n’auront plus à prouver qu’elles ne sont plus des hommes et les hommes devront prouver qu’ils ont gardé des séquelles de leur vie antérieure.
Il ne faut jamais oublier que le salaire minimum a été réclamé pour des raisons eugénistes par les socialistes pour écarter les femmes et les étrangers du marché du travail. Ils sont devenus les principales victimes de l’Etat providence