Véritablement renaissants, les Marcheurs ont presque tous un faible pour le gribouillage. Quand il n’agenouille pas de Russie, dans ses rêves, Bruno Le Maire dilate des anus. Sage précaution, étant donné que cette histoire a bien l’air de devoir se finir sans vaseline.
A part Darmanin, qui se contente d’inspirer des SMS assez houellebecquiens eux aussi (« l’effort de baiser avec toi… »), toute la Macronie écrit, apparemment déterminée à prouver qu’on peut faire pire que les Houellebecq de la dernière période. Houellebecq a d’ailleurs ses entrées aux ministères de ses disciples, qu’il décrit dans sa dernière sécrétion romanesque : à Bercy, on réchauffe des surgelés, et les fellations sont confiées à une iranienne. Pareil à Racine, Houellebecq évoque probablement Le Maire tel qu’il est. Dans Fugue Américaine, ce dernier, cornélien, se voit plus entreprenant :
« Tu viens, Oskar ? Je suis dilatée comme jamais. » En disant ces mots elle avait un visage d’ange ; si elle était folle d’amour, moi j’étais en extase.
Recto et verso du fantasme renaissant
Les mauvaises langues, ici, discerneront aisément la métaphore d’une sorte de programme de gouvernement, qu’Elisabeth « gardienne de débiles » Borne n’expose pas avec une pleine clarté pendant ses visites en EHPAD.
Un peu le programme qu’on devinait déjà, lorsque la Young Global Playmate Schiappa, alias Marie Minelli, intimait à l’esclave sexuel de ses rêves ministériels : « Vas-y bouffe-moi la chatte »
Et en effet, le programme de la Macronie ressemble de plus en plus à un jeu scatophile dont les soumis sont obligés de manger les excréments de McKinsey. 100 jours à ce régime là, ça risque de nous sembler long !
Moyennant leur diète bien vitaminée, il se peut en effet que ces enfants gâtés aient fini par voir la France comme cet univers parallèle de porno de gare, où le gueux se transforme, comme par magie, en victime consentante : plus de casserolades, plus de « débats constructifs », plus « d’apaisement » – juste une gigantesque partouze SM à grands coups de 49.3 et de BRAV-M !
De Bakhmout aux passions rectales du Mozart de la Bitance, en passant par Schiappa en une de Playboy, il faut se rendre à l’évidence : la Macronie – tout en s’efforçant de nous convaincre d’y renoncer – adore la bidoche. Seul problème : c’est nous qu’ils saignent.
Le CDS ne gagnera rien à se vautrer dans la vulgarité. Reflet de l’époque et commentaire de vieux, probablement.
Tout à fait en accord avec vos propos. Style littéraire très désagréable à lire, Et je n’ai pas encore passé le demi-siècle. Loin de là.
Je suis d’accord avec vous. Un langage aussi ésotérique que la langue de “San Atonio”, que j’aime bien dans son contexte, trouve difficilement sa place ici. Le langage de potache de lycée jésuite que Modeste Schwarz nous décrit ici me gène aussi. Je viens de découvrir l’écrivain Modeste Schwartz ici:
https://fr.metapedia.org/wiki/Modeste_Schwartz
Il parait bien représentatif de la génération dite Z, née autour du changement de siècle.
Sous toute réserve.
Pas d’accord. Billet plein d’humour féroce comme à l’habitude qui se contente de reprendre les mots grossiers de la Macronie en les retournant contre elle. Face à un président qui a voulu nous emm….ça fait du bien.
En décrivant le “renflement brun de son anus”, BLM nous dit quelque chose de beaucoup plus profond, si j’ose dire : cette fascination pour cette partie du corps explique clairement son irrésistible désir de mettre notre pays dans le caca !
Je conviens que ma modeste contribution à cette psychologie de comptoir ne mérite pas que j’y consacre un ouvrage !
Serait-ce une tradition familiale que celle de s’ancrer dans une vulgarité monnayable et transmissible ? Wikipedia nous dit :”Jean-Marie Bigard naît le 17 mai 1954 à Fontaine-Luyères, il est le quatrième et dernier enfant d’une famille d’origine modeste…”
Wikipedia aurait donc simplement oublié le M Majuscule… C’est bien schwartz tout ça.
Je ne vous suivrai pas sur ce créneau !
Ce qui est vraiment fascinant, c’est que pratiquement toutes les expressions vulgaires de la brève sont des citations de textes publiés (sous des pseudonymes transparents) par des ministres du gouvernement de mon (et, j’imagine, votre) pays.
C’est à ce genre de réactions (“je ne veux pas voir!”) qu’on mesure l’état psychologique qui se cache derrière les jérémiades habituelle du “dissident”. Ce qui confirme le mot de Kojève: protester contre la société, c’est encore manifester son désir de s’y intégrer.
Bien vu. ????????
BRAVO, tout simplement
… et pourtant les guillemets, pour marquer les ciations, sont bien là! J’en ai vérifié quelques-unes, histoire de voir ce qu’il est parfois difficile de croire, et constate que le titre dont s’affuble E. Borne n’est pas usurpé.
Totalement de vos avis il aurait pu écrire en langage inclusif
ça fait 40 ans qu’on nous fourgue du politiquement correct, là ça nous fait un peu d’oxygène. C’était mieux avant.
Sérieux, je ne comprends pas que Lemaire puisse avoir écrit ça ! Là , j’ai soit un gros blocage , je ne suis pas normal et dans l’air du temps, soit effectivement, ces gens qui nous gouvernent ont un énorme problème avec la sexualité qui semble débridé et sans tabou , jusqu’à franchir les barrières pourtant sacré de la sexualité des enfants ! Pour moi , la sexualité ne se montre pas , c’est une pudeur que 2 être partagent dans une intimité absolue, je suis peut être vieux jeu , pas progrèssite mais non , décidément non , leurs écrits, ce n’est même pas de l’érotisme, mais de la pornographie puérile montrant qu’ils n’ont pas connu le processus amoureux à l’adolescence, l’âge des extraordinaires découvertes . Ce n’est pas leur trou de balle qui devrait se dilater mais leur cerveau mais je crains que ce soit mission impossible, bite au cul cria la baronne en voyant les couilles du baron ????????
Cette histoire rappelle “les Cent Vingt Journées de Sodome” du divin marquis, victime de Buonaparte.
Elle fait bien plus que simplement “rappeler” Sade…
https://youtu.be/Uss9buPxDOA
Modeste, Surtout gardez cette liberté de ton, cet humour (noir parfois) qui, en plus de nous informer d’une manière différente, a aussi le mérite de nous faire supporter le reste. La dérive du monde qui nous entoure est bien imposée par cette pseudo élite, par cette caste dont on peut s’inquiéter de savoir quels sont leurs réels objectifs. Que les pisse-froid sortent leur tête du trou dans lequel ils se sont mis et ouvrent les yeux ! Mais ouvrir les yeux c’est prendre le risque de comprendre ce qui nous entoure, ça peut faire peur, mais c’est quand même tellement plus proche de la réalité. On ne peut pas toujours la fuire.
Finalement cette petite affaire me semble sans grand fondement (euh…si je puis dire) si ce n’est la bêtise de ceux qui écrivent ces pseudo-romans, de ceux qui les éditent et de ceux qui les achètent.
Il est tout à fait permis de détester l’actuel locataire de l’Elysée qui s’imagine en être le propriétaire. C’est mon cas mais… je bénéficie d’une circonstance atténuante: mon bulletin de vote n’a pas plongé dans l’urne en sa faveur. Par contre, recourir à la vulgarité et à des paroles dégradantes ne fait que fournir à la Macronie des prétextes supplémentaires pour nous massacrer postérieurement. Le Courrier des Stratèges est bien trop subtil et éclairé pour laisser s’éroder son incontestable crédibilité en flirtant avec des “papiers à la Charlie Hebdo”. Parfois, un peu de poésie et de rafraîchissante inspiration ne fait pas de mal. Une suggestion: pourquoi n’imagineriez-vous pas, vous qui déployez parfois une imagination débordante, un procès qui serait intenté à Macron avec toutes sortes de chefs d’accusation… Une sorte de chronique mi réelle mi fictive pendant les vacances…? Bien à vous.
Oui, je suis moi aussi convaincu que “l’absence de prétexte” inhibe au plus haut point Darmanin, Breton et Ursula. LOL.
C’est exactement ce que j’explique dans ma mise au point: vous vivez dans l’univers onirique de la représentation démocratique, où, même un peu indigne, le Bon Papa Etat nous veut du bien – donc faut pas trop le provoquer, hein!
https://youtu.be/Uss9buPxDOA
Que voulez-vous dire par “postérieurement” ?
Un peu de tenue, s’il vous plaît.
Toujours un régal de jouer avec la langue, d’autant avec ces vermines qui ne nous font pas rire, merci Modeste la truculence fait partie de nos gènes à l’image de la fameuse Madame
Allez c’est pas grave, cela se passe dans le pays qui a la plus belle avenue du monde, continuez à dormir, tout va bien
Blague de mon pays, l’Anjou: “t’habite à combien de km de Tours”.
Des tas de gens merveilleuses nous on montré, que l’amour, c’est plus fort que la haine, et c’est une douce entrée en matière, de sensibilité que ça ne s’achète pas. J’arriverais à survivre, fort des chevaux. Merci à vous.http://www.canalb.fr/lazilelesur
Visiblement, il existe de nombreux frustrés voire de grands malades en manque d’affection parmi les dirigeants dans quelque domaine d’activité que ce soit. D’ailleurs, ces personnes ne compensent-elles pas leurs manques par leur désir d’exercer du pouvoir sur les autres à la manière de ceux qui achètent des grosses voitures bien visibles pour compenser leur manque de virilité. Mais en plus de leur influence néfaste, toutes ces personnes donnent souvent dans la vulgarité et les ragots de caniveau. Je ne peux que plaindre tous ces gens qui font retomber leur mal être avec une médiocrité difficile à supporter.
Modeste Schwartz ne fait selon moi que décrire le réel et, sans en rajouter…
Je m’étonne donc de ces admonestations et de ces pudibonderies.
Il y aurait une satire féroce à écrire sur la Maquereaunie dont il faut aussi (surtout ?) se moquer, tant elle offre sa croupe pour se faire battre.
Un beau jour, si nous ne parvenons pas à la déposer, c’est d’ailleurs le ridicule lui-même, faisant mentir l’adage, qui la tuera de ses propres mains.
Dilatée comme jamais la dette bien sûr.