Le Conseil Constitutionnel a dû statuer sur les dispositions législatives antidopage prévues pour les JO de 2024, qui incluent « la comparaison d’empreintes génétiques ». Occasion de remarquer que, depuis la « fin du Covid », la classe politique est étrangement sortie de son étrange léthargie en matière de sauvegarde de la vie privée.
Dans sa décision du 17 mai 2023, le Conseil Constitutionnel précise que les prélèvements de l’agence antidopage, dûment pseudonymisés, ne pourront être effectués qu’après que la personne contrôlée ait été « expressément informée » de la « nature » et des « finalités » des prélèvements.
Pendant le Rhume19, le législateur ne s’était pas embarrassé de telles précautions. Un simple accord verbal délivré au personnel habilité (élargi à tous ceux jugés capables de manier un écouvillon) suffisait pour que nos données soient traitées de manière nominative par la plateforme SI-DEP. En cas de refus, on ne pouvait pas recevoir de certificat, mais seulement être informé du résultat (positif ou négatif). En d’autres termes : pour pouvoir continuer à travailler et à vivre (de préférence en évitant les injections magiques) il était nécessaire de consentir.
Touche pas au génome, complotiste !
Riches et bardés d’avocats, les sportifs, en revanche, une fois leur accord donné, pourront participer aux Jeux tout en préservant l’anonymat de leurs données de santé. Bref : il est plus simple pour un sportif de haut niveau de participer aux JO que pour un sans-dent français de travailler.
Après avoir laissé passer crème les thérapies géniques, les « Sages » obligent à présent les professionnels responsables de l’analyse des échantillons de sportifs à se concentrer sur « les seules parties du génome pertinentes ». Auraient-ils peur de ce qu’on pourrait découvrir lors d’analyses plus complètes ?
Quoi qu’il en soit, on se souvient des rumeurs qui, pendant le Rhume19, avaient couru sur la collecte de l’ADN des populations via les tests PCR – lancées par divers complotistes, dont un certain Macron, qui, lors d’une visite au Kremlin, avait refusé de se soumettre au test, de peur que le KGB ne fasse main basse sur son ADN.
En attendant la prochaine, je ne peux que vous conseiller de supprimer votre Espace Santé, lequel, à défaut de refus explicite de votre part, a déjà été créé. Car, comme dirait Darmanin : qui ne dit mot, consent.
A propos de l’espace santé, il me semble que Doctissimo d’être condamné par la CNIL pour des faits que l’Etat se permet…
Pour ceux qui veulent supprimer leur espace santé, voici un lien vers une
vidéo de Diane militante de l’association : https://odysee.com/@lecourrierdesstrateges:7/DianeEspaceSant%C3%A9:e
Eric l’a reçu pour une interview l’année dernière. La vidéo est bien fait et explique comment faire.
“Supprimer son espace santé” : toutes les données sont-elles, pour autant supprimées ?
Que je sache : il y a des archives ; dans un espace informatique il y a des “sauvegardes de sécurité” ; qu’en est-il de tout cela ?
Croire que ce qui a “déjà” été enregistré va être totalement supprimé est une utopie : si quelque chose de l’existant numérique est supprimé, ce n’est que le “facial”, c-à-d. ce qui est immédiatement visible.
Pour l’avoir vécu “physiquement”, il y a une dizaine d’année (à l’époque où l’on pouvait simplement se présenter à un guichet de la Sécu), je peux vous assurer qu’il y a plusieurs “niveaux” de dossier ; il est donc très loin d’être certain qu’une demande se suppression entraine la destruction des niveaux profonds du dossier.
A ma connaissance, la méthode la plus sûre pour devenir invisible est de travailler “sans carte vitale” : aucune transmission automatique, ni aucun stockage de données systématique… ils ne savent plus travailler avec les “Feuilles de Maladie” ! Le médecin en rédige une (mais comme ça le barbe et que vous risquez de ne pas être remboursé, souvent il ne vous fait même pas payer la consultation) ; le pharmacien la traite à l’ancienne : vous payez plein pot et il vous rend le tout pour que vous vous fassiez rembourser ; le laboratoire (s’il y en a) en fait autant.
Après ça, la solution vous appartient : soit vous restez hors système, soit vous y revenez et envoyez tous vos papiers pour être remboursé… et “réactiver” votre Espace Santé… !
Et après pour le péquin moyen qu’est-ce que ça change ? Si on n’a pas fait de RT PCR ou d’injection quel est le problème de l’espace santé exactement
Moi c’est très simple: ???????? https://uploads.disquscdn.com/images/d5450bc2bbe10e5ae3393d48ffade74d280f80f8bc3165630a861a6585126350.jpg