Du « parti » de Raoult père et de celui de Raoult fille, lequel « cyberharcèle » l’autre ? Question piège, dans la mesure où toute réponse se traduira par une condamnation de la liberté d’expression.
Regardez bien ma main droite virevolter pendant que ma gauche vous fait les poches ! Pendant qu’une chape de plomb continue à s’abattre sur les anti-covidistes – qui osent, comme Pierre Chaillot, faire remarquer qu’il n’y a pas eu de pandémie en 2020 –, une attention médiatique soutenue accompagne les débats fascinants du covidisme/vaccinalisme et de l’alter-covidisme (qui clame qu’on aurait pu/dû combattre différemment la pandémie qui n’a pas existé).
Ces faux débats ont désormais atteint le stade de la psychologisation, en s’important au sein même de la très exhibitionniste famille Raoult : la fille covidiste contre le père alter-covidiste – du pain béni pour l’Express, en attendant Gala et, en bout de parcours hormonal, probablement, Elle.
Mais, comme il ne faut jamais laisser une bonne crise se perdre, au titre des gains collatéraux, cette tragicomédie marseillaise acclimate à bas bruit un concept qui semble désormais d’autant plus évident qu’il est, en réalité, monstrueux : le cyberharcèlement, dont s’accusent généreusement les deux parties en présence. Comme dans le derby Kiev-Moscou, on est invité à prendre parti dans un match dont on fera de toute façon les frais.
Cyberharcèlement : en marche vers la rééducation
Car le cyberharcèlement n’est que le nouveau nom d’une tendance lourde de l’évolution du débat public occidental, depuis les premières lois mémorielles des années 1980 : la criminalisation des opinions.
On peut – sans nécessairement prendre parti pour l’exécutif pervers du mari de Brigitte – constater qu’une casserolade, sous les fenêtres de tel ou tel domicile de ministre, peut en effet relever du harcèlement : pour lui échapper, il faut déménager.
Sur les RS, en revanche, chaque plateforme donne la possibilité – en bloquant des interlocuteurs – de se soustraire à un débat désagréable. Dans un espace virtuel où l’on est vulnérable que dans la mesure exacte où on choisit de s’exposer aux attitudes offensantes, comment, donc, caractériser des actes de harcèlement ? Question d’une fausse naïveté, tant il est évident que, dans ce nouveau paradigme, ce ne sont plus les actes qu’on demande à la justice de réformer, mais les opinions et les sentiments. Et donc de rééduquer les gens qui pensent différemment.
Si le cyber harcèlement est caractérisé par la répétition de messages électroniques désagréables, alors nous sommes tous cyberharcelés par le fisc qui nous demande chaque année de payer des impôts…
Hi ! sans doute dans l’intention de nuire … en extorquant du pognon sous la contrainte ?
le harcèlement c’est pas qd les autorités malsaines-macroniennes télécommandées nous bourrent le mou pr cons avalent leurs couleuvres ?Leurs techniques de duperie sont tellement grossières que pour les faire avaler, ils misent sur la stupidité des gobe-tout : les électeurs, ceux qui croient qu’ils pensent alors qu’ils ne font que répéter comme des perroquets.
Parlant des impôts, qqun pourrait-il confirmer si le président Coty à bien signé le décret d’application du CGI ou pas ? Auquel cas il serait illégal… RIEN QUE ÇA ! Alors l’article 432-10 du code pénal va se dérouiller ????
Cyberharcèlement et réseaux sociaux : je vous dirais bien de boycotter toutes ces plateformes, parce que dorénavant la liberté d’expression est terminée… Cependant, je ne les utilise JAMAIS et n’ai pas de compte sur aucun. Pourtant j’utilise Internet tous les jours. Du coup j’aimerais savoir si je manque vraiment quelque chose à ne jamais les utiliser ? (Je ne regarde plus la télé non plus d’ailleurs.)