La vie culturelle de la 5e République pourrissante a ses routines : fou du roi, Houellebecq a une fois de plus dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Dès le lendemain, on assiste donc à l’habituel exercice de repentance de ceux qui l’adoraient la veille (après l’avoir vomi l’avant-veille).
On peut penser ce qu’on veut de l’individu Michel Houellebecq, des outrances médiatiques du citoyen/provocateur Houellebecq – et d’ailleurs même de ses œuvres : pour ma part, depuis sa géniale Extension du domaine de la lutte, je trouve chacun de ses romans moins bon que le précédent.
Mais ces romans sont lus par des millions de francophones, portés à l’écran et traduits dans de nombreuses langues. On ne peut pas en dire autant d’un certain Weitzmann, détenteur de sinécure subventionnée à France-Cul. Pour se hisser du néant jusqu’à la hauteur de mon mépris, ce certain Weitzmann n’a su porter à son actif qu’un lamentable éditorial anti-Houellebecq, réquisitoire à la moraline, au diapason littéraire et philosophique de la feuille de chou subventionnée qui l’a publié.
J’ai déjà écrit ce qu’il fallait, à mon avis, penser de la récente sortie de Houellebecq sur le malentendu que recouvre l’expression « démocratie » dans cette ploutocratie pseudo-monarchique qu’est devenue la France. C’est de toute évidence cette « audace » presque macronophobe que sanctionne l’Express, en envoyant Certain Weitzmann mettre les mougeons en garde contre l’écrivain malpensant.
Comment Houellebecq est passé du Côté obscur de la Farce
Ce n’est, en revanche, apparemment pas de cette audace que date la déception sentimentale par laquelle s’est soldé le rapport à Houellebecq de Certain Weitzmann – parfait échantillon de l’intellectualité progressiste. Car cette déception est sincère.
Au début, Houellebecq avait beau se déclarer catholique, il était sympa, parce qu’il critiquait « le libéralisme » – comprendre : le « capitalisme », et qu’on pouvait donc le soupçonner du type de rêverie masturbatoire (« pensée de gauche ») consistant à s’imaginer une humanité tellement plus heureuse, du moment qu’elle renoncerait à la propriété privée et aux structures familiales.
Et soudain, le drame. « Les succès – affirme Houellebecq – des salafistes (…) m’ont prouvé qu’un retour en arrière est possible ». Le naufrage du monde blanc dans le délire progressiste ne serait donc pas non plus une fatalité. Voilà l’éclair de lucidité que Certain Weitzmann ne pardonnera jamais à son ancienne idole.
H. est une larve comme tout le monde :
https://ripostelaique.com/houellebecq-et-ruffin-ces-minables-qui-se-couchent-plus-vite-que-leur-ombre.html
Chateaubriand : il faut être économe de son mépris, si grand est le nombre de nécessiteux.
Les membres de la communauté « médiatique » n aiment pas qui parle de sauver l homme blanc. Ca perturbe leur programme
Dommage que l’on ait pas plus crédible pour véhiculer des idées
Franchement devoir s’appuyer sur un alcoolique pareil ça devient triste
On comprend mieux pourquoi on en est là si personne d’autre ne peut faire le job
Allez il ne manque plus que Gainsbourg et Depardieu et on a une dream team
Contrairement à ce que vous dites il ne dit pas tout haut ce que les gens pensent tout bas
Beaucoup de gens pensent différemment à tort ou à raison peut-être mais quoiqu’il en soit si les libertés individuelles se barrent et que ça passe, c’est qu’une majorité tolère malheureusement
Il n’y a pas beaucoup de gens qui acceptent de défendre certaines idées conservatrices ; beaucoup trop modernes de défendre le progressisme gaucho à deux balles jusqu’à plus de limites type changer de sexe s’ils se sentent mieux plutôt que d’essayer de se demander pourquoi l’image d’une femme ou d’un homme ne convient pas à certain au point de la nier comme si même le fait d’être un homme ou une femme devait être normalisé plutôt que vécu comme chacun l’entend sans avoir besoin de se mutiler pour se sentir mieux
Enfin bref j’espère que d’ici 2027 on aura des personnages plus équilibrés pour défendre certaines idées, ce type aussi doué puisse-y-il être fait plus de tort que de bien
Completement d’accord, très bien formulé