Les relations entre les États-Unis et l’Arabie saoudite sont très anciennes. Depuis la 2e Guerre mondiale, les deux pays ont été alliés dans la lutte contre le communisme, ainsi que pour assurer un bon équilibre des prix du pétrole, des champs pétroliers et du transport maritime du golfe Persique, sans oublier la stabilité des économies des pays occidentaux dans lesquels les Saoudiens avaient investi. L’ex-ambassadeur américain, Parker T. Hart, relate les propos que lui avait tenus en 1963 le Prince Fayçal : « depuis 1943, je considère que les intérêts de mon pays et de ma communauté sont les mêmes que ceux des États-Unis. Nous ne différons en rien de fondamental… Après Allah, nous avons confiance en l’Amérique ». Mais depuis une décennie, tout a changé : l’équation sécurité contre pétrole entre les deux pays n’est plus de rigueur. Le divorce semble aujourd’hui consommé.
Cet article publié en russe par le site vz.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
À l’automne dernier, selon le Washington Post citant un document classifié, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salman, avait menacé les États-Unis de « graves conséquences économiques si le président américain tentait de punir le Royaume pour la hausse des prix du pétrole ». Depuis lors, les Saoudiens continuent de mener la politique de prix que les États-Unis leur ont reprochée. Mais force est de constater que les Américains tolèrent docilement les « bouffonneries » de l’Arabie saoudite. Alors, de quoi les États-Unis ont-ils peur ?
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