Profitant du passage de Macron, Nicolas Pagnol, petit-fils du célèbre écrivain, plaide pour empêcher la transformation du château immortalisé par le Château de ma mère en « musée de la culture ouvrière » (probable euphémisme pour : foyer à migrants). Une histoire très provençale – vraiment ?
A vrai dire, non. « Pagnol » est certes synonyme de « Provence », et c’est l’excursion marseillaise du mari de Brigitte qui a fourni au lobbying de Nicolas Pagnol le coup de projecteur dont il avait besoin pour monter sur la scène médiatique nationale. Mais tout cela est assez accessoire – tout comme, d’ailleurs, la trajectoire concrète de ce bâtiment, sur lequel la famille Pagnol aurait probablement dû veiller plus jalousement, afin de ne pas se retrouver dans la situation qui est actuellement celle de Nicolas Pagnol.
Ce qui rend cette histoire intéressante – voire emblématique – bien au-delà de la Provence et des vicissitudes de la famille Pagnol, c’est que le sort de Nicolas Pagnol – qu’il appartienne ou non, concrètement, à cette catégorie de fortune – est parfaitement représentatif de celui de ces 22 millions de terriens que le rapport Capgemini définit comme « riches ».
Le Château de ma mère ou la Gloire du père Schwab : il faut choisir
95% de ces riches constituent la cible prioritaire de l’opération de dékoulakisation lancée sous le nom de Reset – avec l’assentiment des 5% de la couche supérieure – par Klaus Schwab et les propagandistes néo-bolchéviques de sa cour impériale (Harari, Greta &Cie).
En Europe, c’est ce groupe social qui possède le gros des bâtiments historiques privés : aubaine à la fois convoitée par la jetset davosienne – qui admet de plus en plus difficilement l’existence de propriétés qu’elle ne peut pas louer pour un weekend de teuf – et par les appétits de purge woke des sicaires de l’extrême-gauche internationaliste – qui somme l’Europe blanche d’expier ses péchés coloniaux en installant du migrant dans tout ce qu’elle a d’un peu ancien et précieux.
C’est pourquoi le coup de com’ de l’héritier Pagnol a tout pour gêner Macron aux entournures. A l’échelle hexagonale, ce dernier doit en effet le socle électoral de son régime à la naïveté de ces 95% de riches qu’il conduit, lentement mais sûrement, à l’abattoir, en leur faisant croire qu’il est le bon berger. A Marseille, en revanche, il est venu draguer du rouge.
Et pourquoi ne pas transformer le Château de ma mère, alias La Buzine, en musée du Covid-19 et de la prévention des pandémies? Le nom est prédestiné et la Fondation Bill-et-Melinda-Gates se ferait un plaisir de banquer – sans parler du fait qu’il serait d’utilité publique d’implanter localement un contrepoint anticomplotiste à l’IHU – Méditerranée Infection.
Rassurez moi, c’est bien de l’humour ?
Oui, chère Madame, je vous rassure, même si l’intention humoristique était plus évidente à la lecture d’un autre message de moi qui devait précéder celui-ci – mais je suis hélas au regret de constater que ce petit billet calembouresque, fort innocent au demeurant, n’a pas passé la barrière de la sourcilleuse censure libertarienne du CDS…