JDD : les nouvelles concernant sa disparition sont invérifiables, par modeste Schwartz

Avez-vous remarqué la disparition du JDD ? Non ? Représentante typique du collectif de ceux qui se servent généreusement dans notre argent pour financer cette feuille de chou, Rima Addul-Malak, elle, se plaint d’être « privée de son rituel du dimanche ». En grève depuis des semaines, les acolytes de ce culte de plus en plus confidentiel (aussi connus sous le nom de « rédaction du JDD »), eux, se fendent d’une lettre ouverte à Emmanuel Macron.

Commençons par saluer ce moment – aussi surprenant que tardif – de sincérité : en sommant le chef du pseudo-Etat de se faire l’arbitre d’une querelle (entourant la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de la rédaction) censée constituer un contentieux entre partenaires sociaux au sein d’une entreprise privée du Groupe Lagardère, cette clique de parasites impénitents lâche le morceau.

Comme c’est la subvention – prélevée dans nos fouilles, sans accord spécifique du payeur (à la différence des abonnements et participations au Courrier des Stratèges) par ledit Macron – qui permet la survie de la presse subventionnée, la fiction du pseudo-privé oligarchique a les jambes courtes : puisque c’est, de notoriété publique, l’exécutif pseudo-national coopté par Davos qui dicte sa ligne éditoriale à cette presse mercenaire, il serait finalement logique (quoique formellement un peu exotique en-dehors de l’Arabie) que ce même exécutif ait aussi le dernier mot en matière de nominations.

Le Tribunal des Accointances lance une fatwa contre Lejeune

En attendant la fin du naufrage de cette fiction, et l’intégration officielle du JDD au Ministère de la vérité, néanmoins, pourquoi résister au plaisir de se délecter de quelques passages particulièrement juteux de cette missive des houris mécontentes au Dieu du paradis de la rééducation ?

« Viscéralement attachés à l’indépendance [sic] de notre titre, nous ne pouvons nous résoudre à ce que le JDD se transforme en journal d’opinion au service d’une idéologie extrémiste. Il y perdrait à la fois ses lecteurs, son image de sérieux et de modération, son âme ».

A l’usage des lecteurs distraits, précisons que cette « idéologie extrémiste » n’est pas celle de la dépopulation néo-malthusienne et du mythe climatiste – à laquelle ces presstituées viscérales ont au contraire apporté tout le soutien que Bill Gates a pu se payer –, mais le prétendu racisme du prétendu opposant Eric Zemmour, avec lequel l’hérétique Lejeune est accusé d’avoir des « accointances ».