L’Afrique représente un enjeu stratégique de plus en plus évident dans le contexte actuel. Il y a bien sûr le Sommet Russie-Afrique qui vient de se terminer et l’ouverture prochaine de celui des BRICS. Mais auparavant, en juin dernier, Giorgia Meloni, faisant la nique à la France, avait elle aussi convoqué à Rome une conférence sur les migrations, réunissant des chefs d’États de pays africains et arabes ainsi que des responsables des institutions européennes. Migration ? Est-ce bien la seule raison ?
Cet article publié en russe par le site fondsk.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
En réalité, encore une fois, c’est à l’histoire qu’il faut faire appel pour décoder les intentions des uns et des autres. Et ce qui se passe au Mali, au Niger, au Tchad, formant notamment la bande du Sahel, doit être analysé dans une perspective géopolitique, incluant en particulier l’Éthiopie avec l’enjeu que représente la Corne de l’Afrique. Rappelons que dès leur arrivée au pouvoir en 1922, les fascistes italiens avaient relancé idéologiquement les aspirations coloniales de Rome. Aujourd’hui, le « grand jeu africain » des colonialistes prend de nouvelles formes, mais son essence impérialiste reste inchangée.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
La politique étrangère de l’Union européenne étant proche de la nullité il n’est pas difficile pour la courageuse Russie -qui refuse de se laisser intimider par l’hégémonie occidentale – de se baisser et de cueillir les fruits africains!
La Russie préfére la « Jungle » Africaine au « Jardin » Occidental.