L’UE, tant adulée par la caste macroniste, favorise-t-elle la croissance économique, ou bien accélère-t-elle la désindustrialisation du pays ? Entre l’excès de normes environnementales à propos desquelles l’européiste Macron lui-même demande une pause, et une stratégie foncièrement erronée vis-à-vis de la transition énergétique et de l’industrie verte, la Commission d’Ursula von der Leyen organise un véritable désossage industriel dans notre pays. Si l’on ajoute à ces points les obstacles proprement français au retour de l’industrie, on peut penser que la club-médisation de la France va allègrement continuer.
Officiellement, la France veut se réindustrialiser. Sauf que les éléments sont contre elle, et c’est plus tôt la désindustrialisation qui devrait non seulement continuer, mais s’accélérer dans les années à venir. Ce phénomène est très largement imputable aux politiques de l’Union, qui passent « sous le radar » de la presse subventionnée, mais qui sont pourtant si inquiétantes que Macron lui-même s’en agace.
L’excès de normes environnementales nous tue
L’Union Européenne a mystérieusement décidé de devenir la meilleure élève, et de loin, du réchauffement climatique et la stratégie bas carbone. Ce caprice, peut-être activé en sous-main par les lobbies pro-américains et pro-chinois, la conduit à pénaliser outrancièrement l’industrie européenne au profit de l’industrie américaine ou chinoise.
L’interdiction des véhicules thermiques en 2035 constitue la meilleure caricature de cette stratégie suicidaire. Elle met les constructeurs européens dans une telle peine, et elle favorise tant les constructeurs chinois, que les patrons des constructeurs automobiles font constamment le siège de Bruxelles pour obtenir des aménagements. Sur ce point, leurs actions sont plutôt publiques.
Ainsi, Luca de Meo, le patron de Renault a en début d’année publié une lettre ouverte aux institutions européennes pour protester contre l’excès de réglementation environnementale dans l’Union.
Celle-ci comporte cette phrase explicite :
Ce que nous demandons aujourd’hui, c’est une approche stratégique, ouverte, du temps aussi, et par-dessus tout, la possibilité d’apporter la voix de l’industrie automobile dans le débat. Nous vous proposons notre détermination pour atteindre les objectifs qui nous ont été fixés, mais aussi de la transparence, une méthode basée sur des faits concrets et en plus, le maintien des emplois de millions de personnes »
Luca de Meo
Bref, les industriels demandent la possibilité de changer les méthodes sans désindustrialiser…
L’Europe régule là où la Chine et les USA subventionnent
En grande partie, les industriels européens dénoncent les choix stratégiques de la Commission Européenne pour mener la transition énergétique.
Aux Etats-Unis, l’Inflation Reduction Act subventionne généreusement les usines nouvelles de l’industrie verte. En Chine, les industriels sont également largement subventionnés. En Europe, la Commission « régule » en taxant les producteurs de carbone. Mais elle n’aide pas particulièrement ceux qui veulent développer une activité sans carbone.
Toute la difficulté stratégique est là. La mondialisation n’empêche visiblement pas le protectionnisme positif de Biden et de Xi. Sur ce point, l’Europe fait montre d’une rigidité dogmatique dans l’idéologie de la concurrence « égale et parfaite », et elle témoigne d’une parfaite passivité face à nos concurrents.
La passivité de la Commission se vérifie à différentes occasions. Ursula von der Leyen, par exemple, n’a guère soutenu le projet français de subvention à l’industrie verte. Et elle tarde à lancer les enquêtes antidumping à l’encontre des fabricants chinois d’automobiles électriques.
Cette stratégie en retrait de l’Union fait évidemment le jeu de la Chine et des Etats-Unis. Fin octobre, un premier bilan de la désindustrialisation au profit des USA devrait d’ailleurs être discuté au niveau européen.
Ces obstacles s’ajoutent aux freins « endogènes »
Pour la France, la stratégie européenne est particulièrement dévastatrices, puisqu’elle se surajoute aux difficultés traditionnelles de notre industrie : coût du travail élevé, contraintes bureaucratiques fortes, et hostilité générale de la population vis-à-vis de l’industrie.
L’échec cuisant de Bridor dans le projet d’usine près de Rennes l’a montré. L’entreprise proposait de créer 500 emplois agro-alimentaires, mais les écologisres ont mené une guerre de retardement pour empêcher cette installation. L’industriel a finalement choisi de s’implanter au Portugal et en Allemagne…
Tous ces éléments mis bout à bout éclairent un chemin décidément bien sombre.
Les écolos, meilleurs alliés des mondialistes (qui les ont suscités…).
Passionnante enquête sur l’écologie politique
http://www.larecherchedubonheur.com/article-27817961.html
(Lien vers le pdf dans cet article)
Les ecolos sont les héritiers du IIIeme Reich. Ils veulent s’assurer de belles rentes par la prédation. Les fondateurs de greepeace se sont barrés avec un gros magot dans des paradis fiscaux.
C’est la question de l’énergie qui est la condition première de la reindustrialisation française, nos écologistes, nos socialistes et l’Allemagne ont tout fait pour détruire la filière nucléaire française mais en 2021 par manque de vent les allemands se sont aperçus que l’éolien n’était pas efficace, du coup ils rasent des champs d’éoliennes pour construire des centrales à charbon, Medvedev pense que le IV Reich va fracturer l’Europe, une bonne occasion pour que nous frexitions. ( de François Bouglé, la guerre de l’énergie)
Quand on constate les politiques menées par la Commission Européenne, il y a de quoi se poser des questions légitimes et récurrentes car les actions de ladite Commission Européenne sont systématiquement illogiques et en défaveur de l’économie des pays membres de l’UE.
Il est effectivement difficile d’avancer des preuves, mais face à une telle gabegie, face au silence des partis politiques ultra majoritairement atlantistes, quelle autre explication cohérente existe t-il en dehors de celle qui consiste à dire que nous avons affaire à des stipendiés, des corrompus ?
Qui n’a pas encore remarqué que la quasi majorité de ceux qui siègent dans les instances de l’UE et de l’OTAN sont des incompétents premier cru ? Sont ce des gens comme Moscovici, Breton, von der Leyen, Stoltenberg qui vont venir nous présenter un CV exemplaire et brillantissime ?
Qui n’a pas encore remarqué les salaires mirobolants des eurodéputés et autres nommés de l’UE ?
Je ne connais pas d’endroit où l’on paie des gens très au dessus de ce que leurs compétences méritent sans raison inavouable.
Par ailleurs que penser d’institutions dans lesquels les gens sont nommés alors qu’il se font les chantres de la démocratie ?
À partir de tous ces constats il faut cesser d’être quelque peu naïf: l’UE est une organisation contrôlée qui n’a d’autre but que d’affaiblir et même de détruire les pays de l’UE, sans oublier la recette magique qui consiste à monter les nations les unes contre les autres.
La réindustrialisation passe par une sortie de l’UE, des investissements (et non pas de l’endettement), une politique équilibrée qui ne passe pas son temps à taxer le travail.
Virer tous ces euroatlantistes ripoux permettra aussi de reconstruire une Éducation Nationale efficiente dont nous manquons si cruellement.
«Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, à Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés.» (David Rockefeller, juin 1991, Commission Trilatérale)
L’UE est le laboratoire de destruction des nations…
Schwartz devrait se présenter, mince je dis une connerie, prendre les armes et le drapeau à la main, charger, et en première ligne, mais qui ?
Si vous ne savez pas par quoi remplacer l’existant alors abstenez vous.
Il y a un malentendu fondamental : on ne peut gérer le monde comme on gère une entreprise multinationale, pas plus qu’on ne peut gérer une association de bienveillance comme une entreprise lucrative. Chacun doit rester à sa place et s’occuper de ses propres affaires tout en respectant les affaires des autres. Ce n’est pas si compliqué que cela à mettre en oeuvre, tant l’expérience de l’humanité s’est diversifiée et approfondie depuis des millénaires. Aujourd’hui l’expérience des BRICS, rassemblant la moitié de la population mondiale, ouvre enfin la perspective d’un monde multipolaire assumé, rationnel et compréhensif, capable d’instaurer la paix. Qu’attend l’Europe pour s’assumer authentiquement et de façon autonome comme une « brique » parmi d’autres.