Après avoir (par pure jobardise, ou en échange-de… ? – on le saura en temps voulu) crédibilisé par leur présence la forfaiture des pleins pouvoirs, les cocus de Saint-Denis, les uns après les autres – hier Bardella, aujourd’hui Bompard – y vont de leur interview ou de leur lettre, s’efforçant de minimiser, autant que possible, le naufrage bien mérité de leur image.
On voit ainsi émerger un nouveau genre filmique bizarre, à mi-chemin de la Pucelle d’Orléans et de Gorges profondes. Tous ont l’air persuadés qu’ils réussiront à nous faire croire qu’au bout de six ans – après une crise des Gilets Jaunes, un Covid, une « réforme des retraites », une « Ukraine » et son « inflation » –, il y a deux semaines, ils ne savaient toujours pas, en se laissant siffler à Saint-Denis, qui est Emmanuel Macron.
Comme Bardella jurant, à peine reboutonné, qu’on ne l’y prendra plus (cette semaine), Bompard nous assure que ses Insoumis sont « hostiles à la multiplication de ces opérations de contournement du débat démocratique ». Hostiles, oui – au lendemain desdites opérations, et après y avoir participé de leur plein gré.
Il faut dire que la position bien particulière de l’aile bourgeoise de la NUPES – à laquelle Bompard appartient tout en feignant de ne pas y toucher – rend la position de ce dernier particulièrement délicate.
Hypocrite Macron, mon semblable, mon daron
A la différence d’un RN condamné à un perpétuel hiatus entre discours et (absence d’)action, la NUPES tendance Bompard, elle, s’enfonce dans le ridicule dès l’étape du discours – son idéologie n’étant finalement qu’une version plus radicale et plus égalitariste de celle de la Macronie.
Ainsi, Jordan « je ne suis pas celle que vous croyez » Bardella a au moins réussi à revenir de Saint-Denis en brandissant une rutilante promesse de référendum sur l’immigration – certes déclarée nulle et non avenue dès le lendemain par Séjourné (mais qui s’en étonnera ?).
Bompard, lui, en est réduit, dans sa lettre de réparation de virginité, à bombarder Macron d’« urgence climatique » et d’« urgence sociale », en feignant d’oublier que celle-là (plus exactement : le mythe climatiste, auquel lui aussi souscrit) sert de justification idéologique à celle-ci (« l’inflation » étant organisée et voulue – lisez Schwab, bon sang !). Ce que le cocu Bompard reproche à Macron de ne pas appliquer, c’est tout simplement son propre programme.
Et les placements abusifs d’enfants en France ? On en parle ? Vous pouvez taper comité cedif sur Google
Et la libre antenne d Olivier delacroix il.y à des tas de témoignages de parents et 2 avocats maitre cerrada et maître amas qui ont aussi témoigne sur ce trafic d’enfants qui rapporte gros au mafias locales que sont les conseils départementaux merci
Comment une soit disant opposition peut se faire attraper par ce grossier contournement du débat parlementaire, la prochaine fois Macron les invitera au Touquet ou dans une boîte de nuit africaine, ils s’y précipiteront ?
L’urgence sociale c’est l’obtention pour les LFI d’un logement social assorti d’une allocation adulte handicapé de 7000 euros par mois.
Le pognon loin devant les convictions.