Le capitalisme anglo-saxon est-il beaucoup plus fragile que nous ne l’imaginons, et l’économie américaine est-elle en ce moment même exposée à d’importants risques mal mesurés en France et plus largement en Europe ? Nous l’écrivons régulièrement, et l’on se souvient que Jacques Attali avait même prédit un important krach financier pour le mois d’août, que nous avions plutôt suggéré en septembre ou en octobre. Dans les faits, la presse financière anglo-saxonne relaie largement les risques qui apparaissent, et qui passent inaperçus en France, plus préoccupée par la question migratoire. Pourtant… les épargnants feraient bien de se méfier, car les informations qui tombent sont plus que préoccupantes.
Plusieurs informations passées inaperçues en France méritent une attention toute particulière. Pas seulement parce qu’elles viennent de la presse anglo-saxonne, mais surtout parce qu’elles démontrent que l’inquiétude grandit quant à la solidité du système financier global.
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Comment l’état peut il se porter garant alors qu’il est lui même à la limite de la banqueroute ?
J’ai entendu d’éminents économistes de gauche déclarer que l’état ne peut jamais faire faillite! Par la magie de la planche à billets ? Mais les exemples de l’Argentine du Liban nous montre l’inverse.
Simplement disait Hollande dans son discours de campagne à Vincennes le 15 avril 2012: « Le patrimoine des Français est six fois supérieur à la dette publique. La France n’est pas en faillite, même si ce sont ses dirigeants qui ont failli! ».
Il est facile d’en déduire la politique de l’Etat pour se désendetter, une fois que le patrimoine de ceux qui ont failli aura été placé dans une fiducie off shore.