Parlant couramment le sabir des banquiers centraux et autres économistes, Bruno Le Maire – comme le prouve sa récente interview – n’a pas besoin de mentir : il sait donner à son véritable agenda et à ses résultats une formulation qui ne trouble pas la sieste sous sédatifs de l’EHPAD macroniste, tout en énonçant clairement les progrès de ce Great Reset dont il a la charge pour le Protectorat parisien de Davos.
Les esprits chagrins feront remarquer que, quand il se risque au sport extrême des prévisions, les chiffres le désavouent systématiquement.
C’est vrai, mais l’avenir est fait d’incertitudes : Qui pouvait prévoir le Covid (à part les milliers de participants à l’Evénement 201 (automne 2019) ? Qui pouvait prévoir « l’agression russe en Ukraine » (à part Ursula, dont les commandes de GNL américain datent de janvier 2021) ? Qui peut prévoir quoi que ce soit avant d’être mis devant le fait accompli par la presse oligarchique ? Les complotistes, certes. Mais qui les écoute ?
S’agissant, en revanche, du passé des résultats et du présent des décisions, Le Maire pratique – pour ceux qui savent déchiffrer son dialecte – un véritable franc parler :
« Regardez les minimas sociaux, ils sont tous indexés sur l’inflation. Regardez les retraites. »
C’est vrai : les boomers retraités et autres improductifs constituant le socle électoral du régime palliatif macronien, pour l’instant, ne s’appauvrissent relativement pas trop. Et tant pis pour les autres, odieux capitalistes.
… et tant pis pour ceux qui veulent vivre
Avec le renouvellement du chèque essence, il a même pensé à la menue domesticité du Boomeristan, qui doit pouvoir arriver sur son lieu de tapin. Et tant pis pour les productifs qui auraient besoin d’une énergie à prix mondial (donc modique) : leurs impôts astronomiques paieront les soins palliatifs du zombie-électeur.
Renvoyant une fois de plus dos-à-dos producteurs et distributeurs, Le Maire fait écho à sa presse subventionnée, qui dresse les consommateurs contre les agriculteurs. Comme le thème de la souveraineté est tabou, tant pis pour ceux qui n’arrivent pas à se résigner.
Le Maire pousse la franchise jusqu’à l’étage de sa philosophie politique la plus générale, qui est celle de la Macronie étendue tout entière :
« c’est le collectif qui gagne… »
En bon français : les complices de Schwab ne peuvent échapper à de justes sentences qu’en restant groupés quoi qu’il en coûte.
Excellente analyse economico-politique par MS de Bruno Lemaire qui se moque des français qui travaillent et essayent de survivre mais qui favorise les oisifs. J’ai appris que l’état avait encaissé 10,7 Mds € supplémentaires de TVA du fait de l’inflation, Macron pourra un peu plus remplir les poches de Zelensky qui a envoyé à la mort 500000 ukrainiens pour faire plaisir aux USA, donc il y a pire président que le mari de Brigitte.