Au regard du conflit en Israël et le Hamas, l’Iran, la Turquie, la Russie, les États-Unis et l’Arabie Saoudite calculent les probabilités d’une grande guerre. Disons-le clairement : les risques que des tiers soient entraînés dans le conflit palestino-israélien restent élevés. C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova. Avis partagé par le secrétaire de presse du Kremlin, Dmitri Peskov : « La situation au Moyen-Orient s’étend dangereusement ; elle pourrait dépasser le cadre actuel du conflit israélo-arabe ». De l’autre côté de l’Atlantique, le célèbre journaliste américain Tucker Carlson considère pour sa part que « le conflit entre Israël et le Hamas pourrait dégénérer en une guerre entre l’Iran et ses alliés et l’Occident. Si une telle guerre éclate, on imagine aisément l’usage des armes nucléaires et tout ce qui s’ensuit : des millions de morts, l’effondrement de l’économie mondiale. Au minimum, nous assisterons ici, aux États-Unis, à une crise énergétique sans précédent ».
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
En résumé, la question sur toutes les lèvres aujourd’hui est la suivante : Quel est le risque que le conflit ne dégénère en une guerre régionale, voire mondiale ? Y a-t-il ici des risques pour la Russie ? Pour y répondre, nous avons interrogé le politologue, Kamran Gasanov, maître de conférences à l’université RUDN et Mikhaïl Neijmakov.
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C’est la faute à Trump, ça nous manquait !
« Au minimum, nous assisterons ici, aux États-Unis, à une crise énergétique sans précédent »
Toujours des conséquences minimales pour les instigateurs?