Il y a quelques jours, l’ancien président polonais, Lech Walesa, avait déclaré au journal Le Point que le parti Droit et Justice (PiS), au pouvoir depuis 2015, n’entendait pas renoncer à le perdre et que pour ce faire, les représentants de cette force politique seraient prêts à tout. Ce qui pourrait conduire, selon Walesa, à une confrontation armée dans le pays, c’est-à-dire une guerre civile. Une hypothèse également retenue par le général polonais, Piotr Pytel, qui avait prévenu qu’une option militaire pour conserver le pouvoir devait être envisagée. Du moins, a-t-il affirmé, « tout le monde dans l’armée en parle ». Des propos à rapprocher de la démission simultanée le 9 octobre dernier de deux des trois officiers supérieurs : le chef d’état-major général des forces armées polonaises, le général Raimund Andrzejczak, et le commandant de l’état-major opérationnel, le général Tomasz Piotrowski. Le motif officiel en serait un désaccord avec le ministre de la Défense sur l’affaire du missile de Bydgoszcz. Mais la réalité pourrait être toute autre … Un signal inquiétant à prendre en considération dans la suite à venir des résultats des élections.
Cet article initialement publié sur le site actualcomment.ru n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Les résultats des élections législatives du 15 octobre en Pologne indiquent que le pays a abandonné sa « position antidémocratique et anti-européenne » et que sa politique pro-ukrainienne se poursuivra, estiment les experts. Rappelons que le parti au pouvoir « Droit et Justice », dirigé par Mateusz Morawiecki, a obtenu 36,8 % des voix, face au score de la « Coalition civique » d’opposition, dirigée par Donald Tusk, qui a atteint les 31,6 %.
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