Lors de la discussion en séance publique, les sénateurs ont adopté un nouvel article 1 qui transforme l’aide médicale d’Etat, qui était accordée aux étrangers en situation irrégulière en une aide médicale d’urgence. Nous publions ici le texte tel qu’il a été adopté. Cette disposition importante a suscité des débats agités entre la gauche et la droite. Selon toute vraisemblance, le texte global sera adopté rapidement par les sénateurs.
Le Sénat a donc tranché la question très passionnée et passionnelle de l’aide médicale accordée aux clandestins en France. Jusqu’ici, ceux-ci avaient droit au même dispositif que les personnes en situation régulière, avec une aide médicale prise en charge par l’Etat. Ce dispositif coûtait près de 1,5 milliards€ annuellement.
Désormais, les clandestins ne bénéficieront plus d’aucune intervention solidaire pour accéder aux soins, sauf pour les maladies graves et les douleurs aiguës, pour les grossesses et les accouchements et pour la vaccination obligatoire.
On sait que l’accès à l’aide médicale d’Etat était régulièrement présentée comme un avantage par les sites africains proposant des traversées clandestines de la Méditerranée. Restera à mesurer l’impact à long terme de cette mesure, et sur les flux migratoires et sur la santé publique.
Si dans ce vaste monde le contribuable français est le seul à prendre en charge la misère dudit monde, il sera aussi le seul à rembourser les intérêts et le principal de sa dette exponentielle qui n’incombera pas à ce vaste monde.