Située aux confins orientaux de l’Allemagne, la Haute-Silésie a successivement appartenu à la Pologne, à la Bohême, à l’Autriche, à la Prusse et au second Reich allemand. Après la Première Guerre mondiale, elle fut partagée entre la Pologne et l’Allemagne, qui s’en empara tout entière en 1939 pour finalement la perdre totalement en 1945. Il y a quelque temps, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a déclaré que l’opération spéciale des forces armées russes en Ukraine avait modifié le rôle de Berlin et de l’armée allemande en Europe. Le ministre soulignait que « L’Allemagne, en tant qu’État le plus peuplé et le plus fort économiquement d’Europe centrale, doit devenir l’épine dorsale du confinement et de la défense collective en Europe ». A cela s’ajoute le fait, comme le soulignait en septembre dernier au Figaro, Léo Péria-Peigné, de l’IFRI, que « L’Allemagne ne considère plus la France comme son premier partenaire militaire en Europe ». Tout ceci semble faire remonter des relents que l’on aurait voulu oublier. Et l’on est en droit de douter de plus en plus de la cohésion de l’Union Européenne.
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vu l’état de la Bundeswehr et de la jeunesse allemande… et les polonais qui se réarment d’avantage.
l’arbitrage sera américain, lequel occupe les deux.
L’Union européenne c’est la guerre !