Le phénomène de tiers-mondisation, de paupérisation des Français est le problème le plus étrange qui se conçoive : il n’est nulle part dans les statistiques, mais il est partout dans les rues, dans les magasins, dans les conversations, dans les esprits. L’inflation est tenace, la désindustrialisation grandit, dans les caddies, la junk-food pas chère remplace les produits de qualité, mais le cartel des médias subventionnés s’occupe de défendre les bombardements incessants d’hôpitaux palestiniens par les Israéliens, et s’emploient à nous expliquer que nous sommes d’horribles antisémites.
Il faut lire l’éditorial de Philippe Escande dans l’ImMonde pour mesurer le mépris social dont la France de tous les jours fait l’objet de la part du microcosme parisien, ces donneurs de leçon qui vivent à l’abri des privilèges de la caste. Car l’affaire des tickets-restaurants est emblématique d’un décrochage français, calamiteux, entre le bloc bourgeois et le reste du pays.
Donc, l’an dernier, le gouvernement avait autorisé pour un an à déroger aux règles habituelles d’utilisation des chèques-restaurants (co-financés par les employeurs et les salariés) pour permettre à leurs détenteurs d’acquérir des aliments non-consommables immédiatement, comme des pâtes alimentaires ou du riz. Quelques semaines avant l’expiration de cette dérogation, la polémique a fait long feu, et le gouvernement a dû proroger d’un an ses effets.
Comme le dit l’Immonde subventionné par vos impôts : “Haro sur l’Etat-nounou qui se mêle de la qualité de nos dessous. Mardi 14 novembre, c’est le titre-restaurant qui a fait l’actualité.”
L’éditorialiste Escande n’aime pas l’Etat-nounou, sauf lorsqu’il subventionne son propre employeur bien entendu.
La réalité est bien plus terrible : accablés d’impôts et de cotisations sociales, les Français n’ont plus les moyens de se nourrir, et attachent entre eux le maximum de bouts de ficelles pour remplir la marmite. Mais de cette misère au quotidien, qu’est-ce qu’un éditorialiste du Monde, niché dans ses beaux quartiers où l’on manifeste contre l’antisémitisme, peut bien savoir ?
On se rappelle des mots du journaliste Jicquel à la télévision : La France a peur.
Il faudra dorénavant accompagner cette vielle information avec : La France a faim.
La peur et la faim sont les 2 mamelles de la révolution si chère au programme électoral de ce président qui ourdi un 3ème mandat présidentiel pour sa gloire et pour l’histoire.
Peut être devrait il quitter discrètement son bureau élyséen avant que la prophétie de L’Ecclésiaste ne vienne s’abatte sur le pays parisien d’abord. Il profiterait plus surement que Zelenski de tout le pognon de dingue qu’il a volé aux français durant ses 12 ans de règne, et Biden lui accorderait sans doute la nationalité américaine qui a tant fait rêver les européens d’avant guerre.
Et puis, la dénomination “ticket-retaurant” devrait disparaître pour celle de “ticket-repas”. En effet si le entreprises n’ont pas d’obligations en matière de fourniture de repas aux employés, elles ont obligation de fournir un lieu pour prendre les repas, dès qu’un certain nombre d’employés le souhaite.
Ce qui veut dire qu’on peut apporter sa gamelle, moyen que n’imaginent évidemment pas ceux qui font des déjeuners “de travail” dans des restaurants haut de gamme.
Or, si l’extravagante générosité des conventions collectives ou de l’employeur a permis d’octroyer une aide pour le repas (simplement parce qu’on imagine qu’un repas extérieur sera toujours plus cher qu’un repas fait à la maison, et qu’il faut compenser ce coût supplémentaire pour le travailleur – ou bien parce qu’on craint qu’un employé qui “la saute” ne soit pas assez efficace sans s’être sustenté à peu près convenablement ) elle doit pouvoir être utilisé de la façon que l’employé juge la plus ad-hoc. Donc, on ne voit pas ce qui empêcherait d’acheter des provisions non immédiatement consommable si celles-ci servent par exemple à la confection de la gamelle…