Sans surprise, le président sortant Andry Rajoelina a largement dominé la course présidentielle malgache. A ce jour, avec 60,78 % des suffrages compilés sur plus de 13 915 bureaux de vote, il mène devant ses concurrents. Cette élection a été marquée par un taux de participation historiquement bas, influencé par l’appel au boycott de dix candidats, dont deux anciens présidents. Malgré les tensions et les allégations d’irrégularités, Rajoelina semble bien placé pour une réélection.
À Madagascar, alors que les résultats de l’élection présidentielle de jeudi dernier tombent à compte-goutte. Sans grande surprise, le retour du français Andry Rajoelina au pouvoir semble inévitable. Le président sortant, ayant mené une campagne presque solitaire, domine avec plus de 70% des suffrages exprimés dans les bureaux de vote ayant déjà transmis leurs procès-verbaux à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), selon les premières tendances. Le candidat n°13, Siteny Randrianasoloniaiko obtient plus de 12 % des voix, talonné de très près par l’ancien président Marc Ravalomanana, qui a pourtant appelé au boycott. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) devrait proclamer les résultats de ce premier tour des élections présidentielles ce samedi 25 novembre.
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« En cas de réélection dans ce contexte, ce sera toute sa légitimité qui sera au cœur des débats…. »
Et je crois que le point crucial sera la capacité du peuple à supporter une telle situation sans broncher ni descendre dans la rue. On voit bien, hélas que la France, dans le même cas est prête à ne pas broncher, et prête à descendre dans la rue dès que les illégitimes agitent une clochette comme l’antisémitisme d’extrême droite… Le peuple malgache est peut être plus vigoureux…