La surveillance généralisée de M. et Mme Toulemonde existe-t-elle déjà en France ? Le mérite du dernier livre de Vincent Nouzille, que je présente dans cette vidéo, est de le démontrer. Avec une force impressionnante, Nouzille montre comme les services de renseignement ont utilisé la crise des Gilets Jaunes pour violer la vie privée de milliers de Français, selon des techniques d’écoute et de géolocalisations que Noam Anouar, ancien des renseignements territoriaux, nous expose aujourd’hui. A ne pas manquer si vous voulez savoir comment l’Etat sait tout de vous sans que vous ne le sachiez.
Peu de Français sont conscients que la surveillance généralisée a déjà commencé, qui s’appuie sur un arsenal législatif en constant développement :
- les diverses lois anti-terroristes ont permis d’élargir les conditions de surveillance
- ces lois sont désormais utilisées à l’encontre des opposants à la caste (Gilets Jaunes, non-vax, et autres “complotistes)
- les autorisations d’écoute sont délivrées facilement par la commission chargée de les contrôler
- les techniques utilisées pour espionner les opposants vont de la pose de balises sur les voitures, de caméra devant les domiciles, de micros chez les particuliers, jusqu’au déclenchement à distance des ordinateurs et des téléphones, même éteints
La surveillance généralisée est déjà à l’oeuvre en France.
Excellent entretien avec monsieur Anouar dont la république se prive de sa compétence. L’état a une longue habitude de police politique depuis Joseph Fouché.
Pour savoir à quand remonte le projet de surveillance par reconnaissance faciale, il suffit d’établir la chronologie de la normalisation des photos d’identité. Tout cela vient de loin et fait partie d’un ensemble.