Il y a quelque chose de suspect dans ces indignations féminines à propos des comportements abusifs de certains saltimbanques au cours des dernières décennies, disons les cinquante dernières années – au moins… Non pas que l’indignation ne soit pas légitime, mais pour l’observateur impartial et désintéressé, elle semble manquer d’équilibre.
On nous dit que l’actrice Maïwenn s’est mise en couple à l’âge de quinze ans avec le réalisateur Luc Besson qui avait dix-sept ans de plus que lui, et en a eu un enfant, avant d’être répudiée dès l’âge de dix-sept ans, ce qui en effet est un démarrage sur les chapeaux de roues dans la vie. A l’époque, il était possible de se marier aussi jeune, pour peu que les parents y consentissent. Et l’on peut multiplier les exemples, accusant des acteurs mais surtout des réalisateurs qui ont pu profiter de leur situation dominante pour obtenir les faveurs de très jeunes actrices, voire faire leur conquête sentimentale.
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Ces jeunes pleins d’ambition qui démarrent précocement dans certains métiers réputés se posent naturellement la question : le jeu en vaut-il la chandelle? S’ils acceptent le caractère abusif du bizutage ou du rite initiatique, ils doivent pouvoir en rejeter l’opprobre dans le cadre de la liberté d’expression et de la réparation judiciaire.
C’était l’époque de la libération sexuelle et les catholiques nous étions des ringards coincés. Si les messieurs en question n’ont pas agit par violence ( auquel cas totalement condamnable) on ne peut pas s’empêcher de voir une démarche utilitaire chez ces victimes. Jeunes elles étaient arrivistes « quoiqu’il en coûte « pour décrocher un rôle. Âgées elles ne sont pas fières de leurs prostitutions et elles se demandent si elles ne peuvent pas demander réparation financière aux coupables en jouant le glorieux rôle de la victime.
Ces dames ne veulent plus entendre parler de leurs bourreaux mais espèrent garder un contact physique prolongé avec leur pognon. Besson serait devenu SDF, on n’aurait pas droit à leurs larmes de crocodiles sur les plateaux de télé. Il y a beaucoup de narcissisme dans leur démarche.
Oui, la gauche moralisatrice, dans toute sa splendeur hypocrite, sa libéralité rejetée.
Celles qui, pour avoir refusé de coucher ou ayant subit la concupiscence, ne sont jamais devenues actrices commencent à donner de la voix pour décrire ce qu’elle ont vécu, et il doit y en avoir pas mal.
À l’inverse, certaines des plus célèbres étaient “prêtes à tout” pour réussir (Le Besco, Maïwenn, Godrèche par ex.), et je pense que ça se sait dans le landernau : ces dernières se retrouvent un peu seules, entourées des premières, et ne peuvent décemment ne pas réagir.
Forcées, elles finissent donc par dénoncer le système dont elles ont profité.
C’est ma théorie, et je peux me tromper…
Mais que faisaient leurs parents à l’époque ?
Ont-ils laissé leurs filles de 14-15 ans partir pour se mettre à la “colle” avec des hommes bien plus âgés qu’elles ?
Au passage, notez le parallèle entre cette dernière remarque et le dossier Lina, 15 ans, disparue en Alsace en septembre 2023.
Un ex petit-ami de 22 ans a récemment témoigné de sa relation avec cette jeune fille il y a un peu plus d’un an, soit si on fait le calcul, d’un âge de 14 ans pour la gosse et de 21 ans pour lui : cela ne choque t-il personne ?
Que faisait la mère ?
L’autorité parentale et la famille ont été détruites par la gauche et les prédateurs se sont donnés à cœur joie. Les machos ont été les premiers bénéficiaires de la libération de la femme et les femmes les grandes victimes.
Mais farpaitement mon bon Asterix ! D’ailleurs, l’écart salarial entre hommes et femmes était de 60% en 1960 et aujourd’hui il est (encore) de 17%, ce qui démontre bien que là aussi elles ont tout perdu, les pôvrettes.