Hier, au Congrès, ils n’étaient pas légion à voter contre l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Nous reproduisons la liste, ici, de ceux qui ont osé voter contre un texte d’avachissement, qui maintient les « normies » dans la douce illusion qu’un peuple peut bénéficier de toujours plus de droits au mépris de son avenir et des risques qu’il encourt.
On retrouve ci-dessus la liste des votants du Rassemblement National. Comme on le voit, 46 ont voté (dont Marine Le Pen elle-même), 11 ont voté contre, et 20 se sont abstenus.
Chez les sénateurs républicains, 79 ont voté pour. Et voici la décomposition du reste :
On notera que le Président du Sénat s’est abstenu.
A l’Assemblée Nationale, les Républicains ont voté comme ceci :
Le président du groupe, Olivier Marleix, comme le président du parti, Eric Ciotti, ont voté pour.
Chez les centristes du Sénat, le vote s’est réparti comme suit :
Comme on le voit, le président du groupe Hervé Marseille a voté contre, mais s’est senti un peu seul.
Deux autres solitaires ont osé se distinguer de leur groupe :
Mention spéciale au sénateur Lemoyne, seul « progressiste » à avoir voté contre.
Au Sénat, toujours, on compte plusieurs autres votes « non », ceux de Laure Darcos et de Vanina Paoli-Gagin, chez les Indépendants; celui de Stéphane Ravier (non-inscrit, proche de Marion Maréchal).
A l’Assemblée, Véronique Besse et Emmanuelle Ménard ont également voté contre.
Au total, 72 voix sur 902 se sont portées contre le texte.
Problème de la démocratie: majorité = vérité
L’instruction publique devrait rappeler que la majorité = volonté du peuple mais à la condition que l’information soit pluraliste ce qui n’est pas le cas dans notre État post démocratique.
Si la question est si simple pourquoi ne pas la poser à la population qui souhaite s’impliquer via un référendum ?
Je ne suis pas pro référendum mais sur ce sujet c’était relativement simple à mettre en œuvre
Oui tout changement constitutionnel devrait passer par un référendum
On n’entend pas les féministes dénoncer le vote passé grâce au RN. Curieux.
Qu’un sénateur dit progressiste vote contre, c’est qu’il a dù avoir un éclair de lucidité malgré la complaisance de la confortabilité, une fugace prise de conscience comme un éclair dans la pensée unique intégrée. Je l’imagine : « Mon Dieu ! On avance un degré irréversible de plus dans l’innommable ! »
En grande fanfare imbécile on célèbre cet humanisme qui oriente progressivement vers l’inhumanité ce qui définit réellement et cyniquement comme toujours ce terme progressiste.
Le CDS qui gagne à être connu, qualifie à juste titre d’avachissement, je dirais même plus en utilisant le mot animalité. Un soit disant droit qui justifie la bestialité et qui est un appât vers l’abattoir.