Dans tous les domaines, le gouvernement révèle son visage liberticide. La tenue d’un amphithéâtre pro-palestinien à Sciences Po- où l’on nous dit, sans apporter d’informations plus précises, qu’il y a eu des déclarations antisémites (ce qui serait évidemment critiquable) – est l’occasion pour le gouvernement de se pourvoir en justice et pour le président de mettre en cause l’autonomie des universités. Tous les prétextes sont bons pour détruire les libertés.
J’avais longuement parlé, il y a quelques semaines, de la démission forcée de la présidente de Harvard, à qui le Congrès des Etats-Unis reprochait de ne pas avoir su empêcher des manifestations contre la violence de masse perpétrée par Israël contre la population civile de Gaza.
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Comme être pro-palestinien, ou même critiquer la politique de Netanyahou, c’est être « antisémite », ce sera facile. Après tant de soumission et de reniements de la liberté universitaire, se faire épingler sur Gaza c’est ballot.
2 remarques : 1/ La liberté universitaire remonte à l’empereur Barberousse qui a promulgué la loi Authentica habita, la recherche universitaire devra être indépendante du pouvoir impérial ou de l’Eglise. 2/ pourquoi confondre antisemitisme et antisionisme ? Il y a beaucoup de rabbins contre la création de l’état d’Israel ???
Et je pense que, simplement, ce que l’on nomme « des étudiants » que ce soit Science Po ou autres, devraient faire leur manifs en privé et ne pas à l’imposer à tous dans un cadre qui est celui de LA LIBERTE DE S’INSTRUIRE SANS SE FAIRE LOBOTOMISER. L’Éducation nationale est suffisamment à gauche, woke et plus encore, pour que ces « djeunes » traînant leurs culottes sur les bancs d’école, avec très souvent des aides financières octroyées avec nos impôts, restent chez eux déverser leurs sentiments, idéaux, ou envies, pour que nous n’en acceptions plus !
Comment l’arrêter de mener ses opérations destructrices celui-là ?