L’info de la semaine- Le Crédit Mutuel a triché sur son ratio de capital … La Banque centrale européenne inflige une amende de 3,5 M€ au groupe Crédit Mutuel pour des infractions liées à l’utilisation de son modèle interne dans le calcul de son ratio de capital « CET 1 ». Ces infractions, à la fois considérées comme « mineures » et « modérément sévères » (il faudrait quand même savoir…), se sont produites entre mai 2021 et avril 2022. La BCE reproche ainsi au Crédit Mutuel de ne pas avoir respecté certains seuils définis pour le calcul du risque de crédit, ce qui a conduit à une sous-estimation des actifs pondérés des risques, gonflant ainsi artificiellement son ratio de capital, lequel a donc permis à la banque commerciale de créer davantage de monnaie (c’est-à-dire de prêter plus).
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Bonjour,
Thierry Meyssan dans actualité internationale n°80 dépêche n°813 écrit :
« BLACKROCK ABANDONNE SA POLITIQUE CLIMATIQUE
Dans sa lettre annuelle (2024) aux investisseurs, Larry Fink, ne met plus l’accent sur les critères ESG mais sur les critères énergétiques.
En 2023, il écrivait que les entreprises sans être » des polices de l’environnement » devaient prendre en compte « le risque climatique comme un risque d’investissement ». Cette année, il condamne ceux qui disent « que les états doivent choisir entre les énergies renouvelables et le pétrole et le gaz ». Il estime désormais que « le monde a encore besoin des deux ». Il prêche « le pragmatisme en matière d’énergie plutôt que le dogmatisme ».
Bref un aggiornamento chez Blackrock ?
Une prise de conscience sur les dégâts financiers pour sa société ?
À vous lire…
Quelle déception de la part du CMB…
Et en même temps pourquoi seraient-ils en capacité de faire mieux que les autres alors qu’ils sont plus petits
Les principales valeurs inscrites au bilan d’une banque sont ses dettes au passif et ses créances à l’actif. Le produit net bancaire est grossièrement le solde entre les intérêts versés à la banque par ses débiteurs et les intérêts versés par la banque à ses créanciers. Il y a une marge automatique lorsque le dépôt à vue d’un créancier n’est pas rémunéré. Il y a une perte automatique quand un débiteur ne rembourse pas son crédit. L’art du banquier est d’équilibrer ses risques de façon à dégager une marge probable supérieure à ses frais de fonctionnement.
Bien entendu, chaque banque connaît son portefeuille de débiteurs intuitu personae et suit pour chacun son risque de défaut de paiement. Mais la banque centrale prétend par ses algorithmes automatiques savoir mieux évaluer le risque, car elle surveille en permanence tous les titulaires de crédits bancaires…
Le véritable risque vient de ces algorithmes incontrôlables qui établissent les amendes et autorisation d’encaisse : il en est déjà ainsi pour les contribuables, les allocataires d’aide sociale, le crédit social au sens large.