Dans la mythologie inventée de toutes pièces, insistons sur ce point, selon laquelle on ne saurait pas où passe le pognon (comme s’il était détourné par une mafia), la question des dépenses de santé est très importante. De vraies légendes urbaines sont colportées pour avachir la population, en expliquant par exemple que les budgets des hôpitaux sont en baisse constante, ou que des emplois sont supprimés dans ces mêmes hôpitaux. Nous rappelons ici, preuve à l’appui, que les centaines de milliards de la santé servent massivement à soigner… et nous disons qui sont ceux qui coûtent le plus cher à la solidarité nationale.
Cette capsule s’inscrit dans la continuité des décryptages factuels que nous menons depuis plusieurs semaines avec Florent Machabert pour répondre à la question « où passe le pognon ? ». Redisons-le, l’utilisation de l’argent public est parfaitement connue. Très massivement, celui-ci est consommé par l’Etat-Providence pour acheter la paix sociale, conséquence inévitale de la gouvernance autoritaire et erratique d’Emmanuel Macron.
Dans cette politique d’intervention sociale massive destinée à calmer les tensions, la santé joue un rôle essentiel, nous le décortiquons aujourd’hui.
Nous rappelons ici nos propositions libertariennes en matière de santé :
- supprimer la distinction entre régime de base et assurance complémentaire
- autoriser l’assurance-maladie à proposer des contrats de complémentaire
- autoriser les assureurs santé à proposer des contrats intégrant un remboursement au premier euro
En outre, nous proposons :
- une augmentation des dépenses « solidaires » pour la prise en charge des affections longue durée et de l’actuel « 100% » de l’ordre de 20 milliards
- une suppression du statut de la fonction publique dans les hôpitaux, hors CHU
- une mise en concurrence complète des assurances hors ALD et 100%
- une aide de 200€ par mois par Français pour financer ces contrats d’assurance
Si les dépenses sont plus importantes pour les plus âgés, ce n’est pas parce qu’elles dépensent davantage, mais parce que les pathologies lourdes nous touchent davantage au fur et à mesure que nous vieillissons. Les patients jeunes atteints d’une maladie grave coûtent aussi cher avant leur décès, mais ils sont moins nombreux. L’assurance gère un risque et ce risque est plus élevé quand on vieillit.
D’ailleurs, nos « chers » gouvernants n’ont pas l’intention de réserver le « droit » à l’euthanasie aux plus âgés…
Espérons que l’augmentation récente de cancers et autres pathologies graves chez les moins de 50 ans ne soit pas le début d’une tendance à a suite des injections anti-Covid…
Pour tous les âges, je trouve choquant que les petits soins soient remboursés en totalité, aux franchises près. Le (bien nommé) ticket modérateur, antérieur aux prises en charge par des mutuelles, incitait à la responsabilité… Rien n’est gratuit.
Les maladies lourdes coûtent cher par personne, mais la bolologie, si elle coûte peu, concerne quasiment tout le monde…
Analyse très intéressante, merci pour ce travail !
Un point que vous ne semblez pas prendre en compte ici, mais qui m’apparaît important : toutes les années où l’on rapporte plus à l’assurance maladie qu’on ne lui coûte ne servent-t-elles pas à couvrir les années où l’on coûte plus qu’on ne rapporte ? Dis autrement, le plus de 75 ans a apporté au système pendant 75 ans, n’est-il pas normal qu’il soit à son tour soutenu ?
L’analyse que vous souhaitez faire lundi prochain sur la retraite par répartition me semblerait intéressante à faire aussi sur l’assurance maladie.
Encore merci pour la qualité de toutes ces présentations !
La santé est un risque court, comme on dit : on paye des cotisations pour qu’elles soient dépensées tout de suite, on ne les épargne pas individuellement
Il se trouve au Japon ainsi que dans d’autres endroits du monde notamment dans certaine régions du sud de l’Europe, des presque-centenaires qui ont la vitalité et la lucidité des jeunes de 20 ans.
Sont-ils des descendants d’extra-terrestres ? Nous l’ignorons, cependant il est observable que 2 facteurs principaux sont les vecteurs de la dépense en matière de santé : L’irresponsabilité et l’ignorance individuelle et collective, ensuite l’activité criminelle du capitalisme de connivence de l’agro-alimentaire en voie de monopolisation en symbiose avec big pharma et la complicité également criminelle de l’état et le tout en sous-traitance.
L’addiction au tabac, à l’alcool, à la malbouffe et à la drogue diverse et variée, dont cette dernière avec l’action des cartels internationaux pousse à la légalisation du cannabis dit récréatif pour les enfants du monde adulte dont les effets sur les neurones à moyen-long terme sont probablement désastreux.
Deux éléments sont nécessaires à la bonne santé de chaque cellule de la citoyenneté : la bonne alimentation biologique et la bonne alimentation informative de nourriture cognitive.
Faut croire que tout est mis en oeuvre pour que l’on obtienne ni l’une, ni l’autre.
Je vous rejoins complètement. On peut être malade de temps à autre, c’est dans l’ordre des choses depuis que la terre tourne, il faut bien que nos anticorps travaillent ! En parallèle, ce serait naïf à l’époque présente d’ ignorer la manne que représente le corps souffrant pour le complexe militaro-industriel international dont l’aspect santé des populations occupe une place de choix.
Belle analyse à laquelle, j’adhère. La prévention fait partie de ce vaste chantier à entreprendre. Mais le plus inaccessible au commun des mortels est de savoir d’une part comment s’alimenter, focus sur les diététiciens si peu en nombre, le pouvoir aussi et il n’y a pas que l’argent qui compte dixit l’agro-alimentaire et ses produits de m……., big pharma, et le fonctionnement étatique cautionnant tout ça. Une idée : sensibiliser la population à une bonne santé avec de réels moyens mis en oeuvre et surtout une alternative à proposer : gratuite des salles de sport plutôt que de rembourser par exemple 3 à 4 visites de spécialistes pour le même motif de consultation. Par contre, s’assurer de la bonne efficacité professionnelle de l’interlocuteur médical, ça aussi problématique…