Tout le monde s’attend à ce que la BCE abaisse ses taux d’intérêt. Mais ceux qui espèrent ainsi la fin du renchérissement pourraient être déçus. L’augmentation de la dette publique, les retards d’investissement dans les infrastructures publiques et la crise énergétique et économique – dont l’UE est elle-même responsable – ne devraient pas faire baisser les prix à long terme. Les projets d’union fiscale et d’union de la dette font en outre craindre que les derniers instruments de pilotage de leurs économies soient retirés des mains des États membres : les politiques monétaires et fiscales nationales appartiendront-elles bientôt au passé ?
Le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck se montre confiant quant à la baisse de taux d’intérêt que la BCE va mettre en place à partir de cette semaine. Habeck a en tête l’objectif de la BCE de ramener l’inflation à 2% dans la zone euro. Depuis l’été 2022, elle a augmenté son taux directeur en invoquant la volonté d’endiguer l’inflation élevée. Jeudi, la banque devrait pour la première fois abaisser son taux directeur de 0,25 point de pourcentage (actuellement le taux d’intérêt est de 4,5%).
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Les pays du tiers-monde ont été dévorés par le dragon de la dette pour leurs matières premières et énergétiques. La France le sera pour sa matière grise brevetée, ses réserves d’or et l’épargne de sa population. C’est comme ça.