“The Grayzone” est l’un des meilleurs médias libres américains. Et il livrait il y a quelques jours un extraordinaire reportage sur la crise qui agite le National Endowment for Democracy (NED). Laissons-les nous raconter comment la parution d’un entretien avec la vice-présidente du NED pour la communication a jeté ce bras idéologique de la CIA dans une crise interne sans précédent. On y apprend beaucoup sur la crise des réseaux néocons américains. Et il est possible d’en tirer les leçons pour reprendre la maîtrise de notre démocratie. Pour déstabiliser les élites en place, il faut (1) profiter de la baisse de niveau éducatif des jeunes générations de dirigeants; (2) les affronter dans des débats publics. (3) profiter de la déstabilisation que produit, à gauche en particulier, le conflit israélo-palestinien.
C’est une histoire cocasse d’un bout à l’autre. Ci-dessus, Madame Leslie Aun, vice-présidente pour la communication du National Endowment for Democracy. Lorsqu’elle est arrivée, il y a un peu plus d’un an à son poste, cette personne, présentée comme un prodige du secteur par ceux qui l’avaient recrutée, ne savait pourtant pas pas du tout où elle mettait les pieds.
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L’aspect le plus intéressant est l’obstination que met Leslie Aun a continuer un entretien qui apparemment lui échappe totalement et ou elle se fait rouler dans la farine par les deux journalistes de Grayzone. Il est difficile de croire qu’elle ne sache pas que la NED n’ait aucun lien avec la CIA!
Ou alors elle ferait mieux de travailler chez Sam’s ou MacDonald.
À moins que ça soit Sam’s ou MacDo qui travaillent dans les hautes sphères !
Et dire qu’il existe des gens qui veulent, paraît-il, réactualiser la Réforme Grégorienne !
Pas de Grégoire VII dans le paysage…