Dans cette capsule, je reviens sur la théorie du Nudge et sur les techniques de manipulation que la caste utilise pour avachir la population et la garder sous contrôle. La théorie du Nudge, qui a permis l’attribution d’un prix Nobel à l’un de ses promoteurs, Richard Thaler, a ouvert la voie à une pratique du “mal governo” fondé sur l’abêtissement et l’avachissement des individus. Dans cette logique, les réseaux sociaux jouent un rôle essentiel, y compris pour neutraliser les résistants de tous poils. Je dévoile ici la matrice fondamentale de la manipulation…
D’abord (petit cadeau !), vous retrouverez ici la structure de la “conférence” que je vous donne sur la théorie du nudge.
- la théorie du nudge contre la rationalité économique
- jusqu’ici, les gouvernements partaient du principe que nous étions des êtres rationnels et que leur rôle consistait à nous traiter de cette façon
- Thaler et Sunstein renoncent à cette ambition et formalisent la théorie du “normy” fondée sur l’analyse du comportement moyen, “irrationnel” et percluse de biais comportomentaux
- Thaler et Sunstein invitent les gouvernements à s’appuyer sur ces biais pour obtenir l’obéissance de la population : le paternalisme social-démocrate
- complexité de l’arbre de décision et propagande
- la théorie du nudge repose sur le principe de l’arbre de décision : les choix sont plus ou moins complexes
- plus un choix est complexe et urgent, moins la rationalité fonctionne et plus les biais sont efficaces
- la stratégie des gouvernements consistent donc à créer des situations de plus en plus complexes et critiques pour manipuler de plus en plus facilement les opinions
- réseaux sociaux et microciblage par l’infiltration cognitive
- les réseaux sociaux permettent de micro-cibler la propagande par type de biais comportemental, comme l’a montré l’affaire Cambridge Analytica
- Sunstein propose de recourir à l’infiltration cognitive pour pratiquer ce micro-ciblage
- l’infiltration cognitive consiste à “payer” un prétendu intervenant “convaincu” pour manipuler les internautes (cas courant des pourfendeurs du satanisme, par exemple)
- que faire pour mettre en échec cette stratégie ?
- identifier ses propres biais et se former à la recherche de la vérité, par exemple par la phénoménologie husserlienne
- toujours s’interroger sur la véritable identité des personnes sur les réseaux sociaux et s’interroger sur leurs revenus : quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup
- si vous aimez interagir, likez aussi des contenus qui vous déplaisent ou abonnez-vous aussi à des publications contraires à vos opinions
Ne manquez pas la suite de cette série. Le prochain épisode évoquera les techniques utilisées par Cambridge Analytica.
Pour le reste, je vous rappelle le contenu de la première conférence donnée sur ce sujet :
Ne manquez pas de nous donner vos conseils pour améliorer cette formule !
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