L’expression : « les bons élèves et les mauvais élèves », est une métaphore que l’on entend dans la presse dès qu’elle compare les États, dans leur manière de respecter les directives infligées par la Commission Européenne. Chaque État est réduit au niveau d’élève, donnant à l’institution Européenne le statut de professeur et à Washington celui de directeur d’école.
Ce qui n’était pas prévu, c’est que l’école toute entière allait changer de main au moindre retournement du pouvoir américain. Malgré les tentatives d’assassinat et les multiples procès intentés contre lui, le milliardaire l’a emporté haut la main pour la seconde fois, ce qui a fait couler les larmes de toute cette caste progressiste de l’idéologie wokiste.
L’Union Européenne : une coquille vide au service de Washington ?
Les démocrates Américains ont créé cette idéologie, puis ils l’ont insufflée à leur création diabolique : « l’Union Européenne ». Les européistes convaincus de l’UE sont tombés dans le piège et sont descendus encore plus bas que la pire des soumissions que ce dogme aurait pu installer. Même un Soros n’aurait pas imaginé une telle aliénation à la crétinerie woke – lgbt – climatique. Eh oui, les profs ont changés, ce ne sont plus ces êtres incultes, à la sexualité détraquée et à la volonté de détruire toutes les valeurs séculaires qui sont aux commandes. Là, maintenant, on assiste au retour des basics, des purs, des vrais, ceux que le camp des climatiques appellent « l’Amérique profonde » avec un dédain suffisant et un sourire dégoûté. Si seulement nous pouvions soulever ce qu’il reste d’« Europe profonde » !
Habitant non loin des communautés Européenne, je croise souvent des ex-pat, comme on les appelle, et je peux vous dire que cette caste-là n’a pas l’intention de changer, de réfléchir, de comprendre et donc de se lever contre le dogme installé par la commission. Ces fonctionnaires européens touchent des salaires indécents, ne paient pas de TVA, pas d’impôts ou si peu et vivent dans ma belle ville de Bruxelles où les loyers sont bien moins élevés que dans d’autres capitales Européennes. Comme ces ex-pat sont tous des étrangers, ils sont déracinés de leurs beaux pays d’origine et sont réunis dans des bureaux, arpentent des dédales de couloirs, s’endorment dans des salles de conférences et scrollent leurs écrans dans un parlement qui brasse tout ce petit monde sans distinction. On ne s’étonnera pas qu’ils en deviennent étrangers dans leur propre pays quand ils y retournent en vacances, ni qu’ils couchent avec tout ce qui se présente, ni encore qu’ils méprisent les Bruxellois qui gagnent la moitié de leurs salaires. Ces rats de la commission restent entre eux à comploter et fomentent toutes les idéologies possibles uniquement pour s’occuper tellement ils sont inutiles.
Ils n’ennuient et doivent justifier leurs salaires. Alors ils inventent des règles, des décrets, des lois pour modifier tout ce qui est possible. De la capsule de bouteille d’eau à la catastrophe écologique des éoliennes en passant par la honte économique et environnementale des voitures électriques, ils détruisent tout, uniquement pour s’occuper. Le pire, c’est qu’il n’y rien derrière, pas d’ordres, pas de doctrine, tout ça s’est fait tout seul, il aura suffi de lancer l’idée, de la financer, et tout s’est mis en place automatiquement. Le monstre organique de Bruxelles s’est fabriqué tout seul et c’est logique. Si on lui interdit toute croyance religieuse, si on lui dit qu’il doit réunir 27 pays ou plus, en un seul, en une seule fédération, en supprimant les frontières et en lissant les idées, on obtient une sorte de territoire impersonnel, ouvert et mélangé sur lequel aucune pensée ne se distingue d’une autre. On assiste au lissage des peuples par l’indistinction pour un meilleur asservissement et un meilleur commerce. Cette secte est une coquille vide et c’est exactement l’idée qui était derrière à sa création. Où cela va-t-il finir ? Dans les oubliettes d’une rue de la Loi qui sera un nouveau chancre immobilier quand tout ça aura été détruit parce que c’est ce qui arrivera tôt ou tard.
Brexit, Frexit, Hongrexit ou Belgexit ce qu’il faut au contraire, c’est un Euroexit !
Revenons à la création de ce monstre pour mieux comprendre l’idée de base : Empêcher l’Europe occidentale de s’allier à la Russie. Cette alliance ferait du continent Européen, une puissance plus importante que celle des États-Unis, une puissance majeure financièrement et militairement et en lien direct avec la Chine. Cette option n’était pas envisageable pour l’Oncle Sam, alors il a fabriqué cette horreur impersonnelle qui s’autodétruit à force d’idéologie destructrice de croissance. Les acteurs de ce monstre ne comprennent pas eux-mêmes ce qui leur arrive parce qu’ils n’ont rien compris depuis le début. Ils se laissent porter par de l’écologie fausse, de l’économie fausse, un dérèglement climatique faux, et toutes ces stupidités transformistes de l’écriture par la fameuse inclusion qui fait se retourner Voltaire dans sa tombe.
Extrait de « Philosophie de la soustraction » éditions L’Harmattan. (2023)
Ce sont les États-Unis qui ont créé la Communauté Européenne, ne l’oublions pas, c’est un projet américain qui date de l’après-guerre. L’objectif était de regrouper certains pays d’Europe sous une gouvernance aux ordres de Washington pour, entre autres, empêcher une alliance redoutée avec la Russie qui aurait été très dangereuse pour les US. C’est Józef Hieronim Retinger, diplomate Polonais (1888-1960) qui est à la base de la création européenne, financée par la CIA. Retinger et le Belge Paul Henri Spaak vont injecter des millions de dollars dans la création de l’Union Européenne. On parle souvent de Jean Monnet mais on oublie le vrai déclencheur : Joseph Retinger qui est, au passage, à l’origine du groupe Bilderberg,(1954) sorte de forum annuel regroupant les plus influents, les plus puissants du monde de la finance, de la politique, des médias. L’idée à moitié visible était de réunir des membres de l’OTAN dans le but de diffuser des messages pro US, globalistes, mondialistes, au travers des différents canaux de la société : politique, médias, industrie, technologie, de chaque pays. En gros, l’ennemi était la Russie et l’est restée. Lors de son premier mandat, Donald Trump voulant redistribuer les cartes avait tendance à réunir son peuple et gérer l’immigration « Make America great again » il passait par un souverainisme différencié, une identité américaine retrouvée ou trouvée contre une dédifférenciation démocrate, un lissage des différences pour un meilleur contrôle et une clientélisation plus homogène, ce que tente d’imposer l’Union Européenne aux ordres des démocrates américains. L’État profond – comme on l’appelle – a été mis en place puis détruit, puis remis en place, de l’assassinat de Kennedy à la crise du Covid en passant par les guerres : Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Mali, à coup d’actes terroristes pendant des années, avec 9-11, ou à coup de mise en scène grotesque d’un alunissage chimérique, ils s’occupent activement à la destruction de l’Église, ils essaient de lisser la pensée, les opinions, les idéologies, dont les différences font pourtant les richesses identitaires de nos peuples. L’État profond veut des clients, pas des esprits, il veut vendre sa marchandise de plus en plus, de plus en plus souvent et utilise tous les moyens pour y parvenir.
Là où les bons élèves seront punis, ce sera quand ils se rendront compte que l’ex-futur président n’est pas dans la même dialectique. Lui, il s’en moque de l’UE, il ne sait même pas où se situe Bruxelles. Il a surtout compris que Washington avait déjà réussi à séparer la Russie de l’Europe Occidentale et ce, pour quelques décennies. S’il n’y a plus une autorité supérieure américaine au-dessus de la tête de nos eurocrates, l’édifice s’écroulera parce qu’il n’a pas de structure autonome. Dans d’autres textes, j’évoque cette déification du pouvoir qui, pour être vraiment hégémonique, se doit d’être soutenu par un pouvoir supérieur, vertical, une sorte de dieu qui est la puissance suprême. Dans le cas de l’UE, ce sont évidemment les US qui endossent ce rôle. Dès que le dieu de l’Union Européenne se désintéressera d’elle, elle commencera à s’effriter et s’éteindra dans un chaos frénétique qui fera mal aux peuples, comme le lion qui agonise et détruit tout autour de lui dans un dernier sursaut de vie.
Souhaitons qu’après ce chaos, tous les élèves, bons et mauvais, retrouveront leurs libertés dans la cour de récréation.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même