Connaissez-vous l’OTANo-socialisme? C’est une invention française! Elle consiste à cumuler ce qui se fait de pire dans le monde contemporain: d’un côté la soumission à la politique de Washington; de l’autre la maximisation de la dépense publique rendue possible provisoirement à l’abri de la prison OTANienne. Quand vous regardez bien ce qui se passe à l’Assemblée, trois impuissances politiques à peu près équivalentes se sont face, qui sont en réalité trois nuances d’une même chimère OTANo-socialiste. Car le débat de l’Assemblée sur le budget est largement un simulacre: la gauche, les macronistes et le Rassemblement National sont d’accord pour maintenir un niveau élevé de dépense publique sans création de richesses suffisante à mettre en face. Les trois forces dont nous parlons ne se rendent même pas compte comme elles se ressemblent entre elles.
Nous assistons à la grande peur des bien-pensants. Elle est réjouissante. Agnès Verdier-Molinié, Emmanuel de Villiers, Vincent Trémolet de Villers, Benjamin Haddad et bien d’autres, qui, soudain, volent au secours de Michel Barnier , accusant le Rassemblement National et La France Insoumise d’être des irresponsables.
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Excellent! Ce qui démontre bien l’impossibilité des hommes politiques actuels idéologues conjugués de représenter correctement les opinions majoritaires des français dans chaque secteur de l’action politique.
La « dictature du prolétariat », autoproclamée, est bien là!
Comme le Général de Gaulle avait eu raison de chasser l’OTAN de la France, cette main de fer américaine dans un gant de velours, et encore pas toujours, avec toujours cette arrière pensée mercantile de nous fourguer leur surplus militaire surannés. Le R N ressemble a une énorme bernique accrochée a son rocher, molle et inactive alors qu’elle représente un bon tiers de l’électorat français et pourrait facilement gagner 10 a 15% supplémentaire si elle était consciente de son potentiel et avait le courage de taper sur la table a Bruxelles comme a Paris.
Quel gâchis politique!
Laissons la gauche française se déchirer et s’auto-détruire dans ses contradictions et ses gesticulations parlementaires. De jours en jours elle se réduit comme une peau de chagrin et tant mieux pour la France.
Depuis juillet le pays est comme un canard sans tête.
Pour combien de temps encore?